Il a beaucoup été question du livre numérique et des nouvelles tendances d’un marché qui décolle enfin (un peu) à La Foire du livre de Franckfort qui vient de s’achever. Toujours handicapé par le prix des liseuses et les complexités des systèmes de distribution, le e-book engrange quand même quelques succès.
La foire de Franckfort, le plus important salon du livre au monde, vient de s’achever et le e-book a été très présent dans les débats entre éditeurs. L’Europe est à la traîne, à l’exception de la Grande Bretagne, mais les éditeurs notent un mieux, et, au moins, s’y intéressent. Il représente actuellement seulement 2% des ouvrages vendus en Allemagne et en France (chiffres du SNE, Syndicat national des éditeurs), contre 13% en Grande-Bretagne selon les chiffres communiqués durant la Foire. En France, un sondage réalisé lors du Salon du livre 2012 présentait un marché français du e-book vraiment timide, avec une dépense moyenne de 8 euros par ouvrage, mais des projets d’acquisition de liseuse ou de tablette chez 82 pour cent des personnes interrogées.
Pour cette révolution numérique de l’édition, dont on parle depuis longtemps, mais qui ne semble jamais se concrétiser vraiment, ou très lentement, les débats publics qui ont eu lieu durant la Foire entre les grands éditeurs, surtout anglo-saxons, sont un état des lieux d’un paysage toujours complexe, mais qui connait quelques succès.
Les livres scolaires et universitaires, une révolution digitale silencieuse
Richard Charkin, le directeur du géant Bloomsbury, a souligné l’essor des livres scolaires sous forme numérique, qui affichent désormais 90% des titres sous forme dématérialisée et connaissent une croissance de 15 pour cent. Quand on lui demande qui a été l’innovateur de la décennie il cite les innovateurs anonymes qui ont transformé le secteur, en silence, en demandant une licence pour les sciences les mathématiques et la technologie sur le site d’une bibliothèque. Le combat se (…)lire la suite sur Atlantico
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