Le réseau social Orkut ferme et devient un mémorial de l’Internet brésilien

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Facebook a eu raison de cette filiale de Google, qui n’a jamais vraiment réussi à s’imposer dans l’univers des réseaux sociaux.

Son existence était menacée. Son arrêt de mort est désormais signé. Quelques mois après avoir fêté ses dix ans, le réseau social Orkut va disparaître après une longue agonie. La concurrence de Facebook a eu raison de cette filiale de Google, qui n’a jamais réussi à s’imposer. Au Brésil, seul pays où Orkut était réellement populaire, une page se tourne.

«Tchau Orkut», écrit Paulo Golgher, directeur technique chez Google, le 30 juin sur le blog officiel du site. «Tchau», adieu en portugais. On ferme boutique! «Nous nous excusons auprès de ceux qui utilisent encore activement ce service», écrit-il. C’est officiel,  à partir du 30 septembre 2014, les utilisateurs ne pourront plus interagir au sein du réseau social. Seules les pages des communautés seront archivées, tandis qu’une option permettra de faire migrer son profil vers Google+.

Porte d’entrée d’Internet au Brésil

Après cette annonce presque attendue, le hastag #RIPorkut s’est propagé rapidement sur Twitter au Brésil. Même si le réseau n’est plus aussi influent dans le pays, il a marqué localement l’histoire du web. «Orkut a été LE réseau social des Brésiliens et son importance a été si grande pour l’initiation des internautes dans le pays que certains spécialistes, ainsi que Google, ont considéré que le site a été la porte d’entrée de l’Internet pour de nombreuses personnes», peut-on lire sur la page d’Olhar Digital, un média spécialisé dans les nouvelles technologies.

Son nom étrange vient de celui de son créateur Orkut Büyükkökten, originaire de Turquie. Le projet né dans la tête de cet étudiant de Standford, embauché ensuite par Google, est lancé en janvier 2004. Le mois suivant, un autre étudiant nommé Mark Zuckerberg lance «The Face Book», alors encore cantonné à l’université de Harvard.

La version (…) Lire la suite sur Slate.fr

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