Le rachat de WhatsApp par Facebook expliqué par Gareth Bale et le Real de Madrid

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Facebook vient de s’offrir Whatsapp, une application de messagerie, pour 19 milliards de dollars. La réaction de l’Internet? Trop cher. Le Tumblr Things that are cheaper than Whatsapp (les choses moins chères que Whatsapp) en est la meilleure réponse. La dernière fois qu’on avait vu ça, c’était en août 2013 pour le transfert de Gareth Bale au Real de Madrid, évalué à 100 millions d’euros (réévalué ensuite à 91 millions). Des listes «Things that are cheaper than Gareth Bale» avaient envahi l’Internet.

Comme Gareth Bale avait battu le record de Cristiano Ronaldo (94 millions d’euros), Whatsapp bat aujourd’hui le record de Skype (8,5 milliards de dollars). Dans les deux cas, la même incrédulité face au prix d’un joueur et une appli certes très prometteurs, mais qui ne sont pas encore dans la course au Ballon d’or.

La tech et le football sont bien sûr deux secteurs très différents, mais à comparer les deux situations, on peut trouver un certain nombre de similitudes.

Un marché concentré autour de quelques géants

Le marché des transferts dans le football ressemble à celui des achats dans la Silicon Valley. Quelques acteurs ont la surface financière pour tout se payer et concentrent l’essentiel des grosses opérations: le Real Madrid, le Barça, le Bayern Munich, le PSG, Manchester United ou Manchester City dans le foot; Google, Facebook, Apple, Yahoo, Twitter ou Amazon dans la tech.

Rien qu’en 2013, Google a racheté 18 entreprises, Facebook 9, Apple 12, Twitter 8 et Yahoo 27. La saison 2014 est bien lancée avec le rachat de Whastapp par Facebook et de la marque de thermostats connectés Nest par Google pour 3,2 milliards de dollars.

Le problème, c’est que comme dans le foot, les géants du web convoitent les mêmes cibles, et les prix flambent. Google aurait proposé 10 milliards de dollars pour Whatsapp, avant que Facebook ne renchérisse et remporte la mise. Cela fait plusieurs mois que les deux entreprises se battent (…) Lire la suite sur Slate.fr

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