Le propriétaire de PriceMinister à l’assaut du monde

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Le géant du web japonais Rakuten a annoncé l’acquisition de l’application de messagerie chypriote Viber pour un peu moins de 660 millions d’euros. Il affirme vouloir devenir le «premier fournisseur mondial de services en ligne».

L’Asie ne lui suffit plus. Le géant du web japonais Rakuten a annoncé son rachat du service de messagerie pour smartphone Viber, pour 900 millions de dollars (658 millions d’euros). «Grâce à cette acquisition, Rakuten va pouvoir atteindre de nouveaux marchés en étoffant son offre numérique et en combinant de nouveaux contenus avec ses plateformes de e-commerce et de finance», peut-on lire sur le communiqué publié par le groupe japonais pour annoncer l’opération.

«Stickers» et jeux vidéo comme sources de revenu

Lancée en 2010 à Chypre, Viber est une application de messagerie instantanée pour smartphone. Elle permet à ses utilisateurs de s’échanger des messages et de passer des appels gratuitement, grâce à une connexion WiFi ou en utilisant la 3G ou la 4G de leur téléphone. D’abord uniquement disponible sur iPhone, Viber s’est ensuite converti aux autres systèmes d’exploitation et revendique aujourd’hui 300 millions d’utilisateurs.

Bien que précurseur dans le domaine, Viber doit aujourd’hui faire face à une concurrence féroce sur le marché des applications de messagerie instantanée. L’américain WhatsApp a dépassé le cap des 430 millions d’utilisateurs actifs. Le japonais Line est un autre grand rival de Viber. L’application revendique 340 millions d‘utilisateurs enregistrés à son service, et espère en séduire 200 millions de plus en 2014. Line est particulièrement populaire au Japon, où il a déjà séduit plus de 50 millions d’utilisateurs. Viber et Line ont des modèles économiques similaires, fondés sur les micro-paiements. Par exemple, les deux applications permettent à leurs utilisateurs d’acheter des «stickers», petites images drôles que peuvent s’échanger leurs membres.

En revanche, Line a l’avantage dans le domaine des jeux vidéo (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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