Lancé mercredi, ce smartphone produit en Corée devrait prendre 10 % du marché. Le groupe fait la fierté du pays.
Les fans de Samsung attendent le rendez-vous avec impatience. La commercialisation du Galaxy S4, le nouveau smartphone du coréen, commence cette semaine. À peine en magasin, il est déjà promis à un avenir radieux. Les analystes estiment que 100 millions d’exemplaires devraient en être écoulés dans le monde. Autrement dit, il pèserait 10 % du marché des smartphones à lui seul.
Pour son dernier-né, Samsung déploie les grands moyens. Les investissements en marketing et communication consentis pourraient atteindre le milliard de dollars. L’année dernière, le coréen a dépensé 4,3 milliards de dollars dans le monde pour promouvoir sa marque, selon le site asymco.com. C’est quatre fois plus qu’Apple. Les modèles économique et industriel des deux géants sont radicalement opposés. L’américain a opté pour le «sans usine». Ses produits sont «conçus en Californie, fabriqués en Chine». La marque à la pomme a préféré maîtriser sa distribution, avec un réseau de plus de 400 magasins en propre dans le monde. Chez Samsung, les boutiques dédiées se comptent, pour le moment, sur les doigts de la main. D’un point de vue industriel, le paysage est tout autre.
Une avancée technologique
«Au total, Samsung représente au moins 63 % du coût total des matériaux et composants utilisés dans le S4», souligne IHS Supply. Le cabinet américain reprend un célèbre slogan pour résumer le Galaxy S4: «Samsung inside». L’écran tactile, élément clé du smartphone – la qualité de l’image et la réactivité font partie des critères les plus scrutés -, est issu d’une des filiales du groupe, Samsung Display. Samsung Semiconductor apporte la plus forte contribution au smartphone. Une grande partie des processeurs du téléphone et de sa mémoire sont aussi issus de cette division. Le S4 est de plus en plus intégré verticalement. Samsung a développé ses propres services logiciels, qui s’ajoutent à (…)
Inscrivez vous à la newsletter du Figaro