Le bras de fer entre Bruxelles et Google touche à sa fin

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La Commission européenne a choisi de ne pas sanctionner la firme américaine. Bruxelles a préféré croire aux engagements du géant d’Internet de modifier son comportement.

Bruxelles et Google font finalement la paix. L’entreprise américaine a su convaincre Bruxelles de sa bonne foi et de la crédibilité de ses engagements. «Les propositions de Google résolvent les problèmes que nous avions soulevés», a déclaré Joaquin Almunia, commissaire européen à la Concurrence. «Nous allons faire des changements importants dans la manière dont Google opère en Europe», a indiqué dans un communiqué un porte-parole du groupe, Kent Walker. «Nous sommes impatients de résoudre cette affaire», a-t-il ajouté.

Depuis plus de trois ans, Bruxelles accuse Google de mettre en avant ses propres services. Et ce, au détriment des autres moteurs de recherche spécialisés comme le comparateur de prix Kelkoo ou le site de voyages lastminute.com. Le géant de Mountain View s’est engagé à suggérer les services de trois concurrents sélectionnés lorsqu’il proposera ses propres services pour des restaurants, des hôtels ou des produits de consommation. Les services concurrents seront présentés d’une manière clairement visible pour les utilisateurs. Google compte aussi supprimer les clauses d’exclusivité concernant la publicité liant les éditeurs et Google, selon le communiqué officiel de la Commission européenne. Une entité nommée par la Commission sera chargée de vérifier si Google respecte ses engagements dans les prochains mois.

Le géant américain devrait donc échapper à des sanctions financières records. Dans les cas d’entrave à la concurrence, les amendes infligées par la Commission européenne peuvent atteindre 10% du chiffre d’affaires annuel du groupe. Celui de Google a atteint 59,8 milliards de dollars en 2013, ce qui aurait signifié une amende pouvant aller jusqu’à près de 6 milliards de dollars, soit plus de 4 milliards d’euros.

Un accord à l’amiable fortement critiqué

Malgré cet accord, (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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