L’échographe de SuperSonic Imagine à l’assaut du monde

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Face à General Electric, Siemens ou Philips, l’entreprise aixoise vise 7 % du marché.

Des ordinateurs, des machines de test mais aussi un baby-foot, un jeu de fléchettes et… un arbre de Noël hors saison. Il flotte comme un air de start-up californienne chez SuperSonic Imagine. Sur les 126 salariés, 45 sont ingénieurs. Moyenne d’âge: 34 ans, loin des 67 ans du fondateur, Jacques Souquet. Celui-ci a fait ses armes aux États-Unis comme responsable de la recherche chez Philips Medical. En 2005, de retour en France, il a créé SuperSonic Imagine pour exploiter l’invention du physicien Mathias Fink, d’ESPCI Tech. Celui-ci était sur le point de s’exiler aux États-Unis faute de financement. Depuis, Jacques Souquet a levé 142 millions d’euros dont 55 millions lors de l’introduction en Bourse en avril, et aucun de ses actionnaires (Rothschild, Auriga, Omnes, Bpifrance, Mérieux, Canon…) n’est sorti à cette occasion.

L’attrait de SuperSonic? Une innovation de rupture dans l’imagerie médicale en combinant les ultrasons de l’échographie aux ondes de cisaillement de l’élastographie et à une caméra ultrarapide (20.000 images par seconde contre 200 par seconde pour les échographes traditionnels). L’échographe SuperSonic peut repérer une tumeur d’un millimètre de diamètre en mesurant l’élasticité des tissus, sans biopsie. «On a emporté un marché de 19 machines dans un seul centre hospitalier en Floride, notamment parce que notre échographe permet d’éviter 50 % des biopsies inutiles, raconte Jacques Souquet. Face aux leaders – General Electric, Philips, Siemens ou Toshiba -, nous sommes un petit lapin agile, flexible et très rapide.»

«Lapin agile»

Son ambition est de conquérir 7 % du marché mondial. Il se donne dix ans pour atteindre un chiffre d’affaires de 400 à 500 millions d’euros (contre 17 millions en 2013) et cinq ans pour équilibrer (…) Lire la suite sur Figaro.fr


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