Lancement mondial de la tablette Kindle Fire d’Amazon

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Elle va désormais pouvoir rivaliser avec l’iPad et la Galaxy Tab.

Amazon voit désormais les choses en grand. Après avoir testé sa tablette Kindle Fire sur les grands marchés occidentaux, aux États-Unis, Japon, Grande-Bretagne, France, Italie, Allemagne et Espagne, le géant américain se lance à l’assaut du monde. Il vient d’annoncer que ses deux tablettes Fire seront vendues dans 170 pays à partir du 13 juin. La tablette avec un écran de 7 pouces sera commercialisée 214 dollars et celle de 8,9 pouces le sera à 284 dollars.

C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour Amazon. La bonne, c’est qu’avec une commercialisation mondiale, le géant de Seattle se pose désormais en véritable rival de l’iPad d’Apple et des tablettes sous Android dont la Galaxy Tab de Samsung. Amazon n’a jamais révélé les chiffres de vente du Kindle Fire, estimant seulement que «c’est le produit le plus vendu du groupe depuis son lancement», en novembre 2011. Mais le cabinet IDC estime que plus de 1,8 million de Kindle Fire ont été vendus au premier trimestre 2013, malgré une distribution ­géographiquement restreinte. Aux États-Unis, Amazon détiendrait déjà près de 22 % du marché des tablettes.

Vente de contenus

En revanche, c’est une mauvaise nouvelle pour les comptes du groupe. Car pour s’imposer sur ce marché très concurrentiel, Amazon a décidé de casser les prix. Le petit Kindle Fire est vendu à partir de 199 dollars aux États-Unis et 199 euros en France. Or, le prix de revient de cette tablette est estimé à près de 210 dollars. Chaque ­tablette vendue coûte donc de l’argent à Amazon. Même si la hausse du volume de production devrait nécessairement entraîner une baisse du prix de revient, Amazon ne réalisera jamais des marges plantureuses comme celles qu’Apple encaisse sur ses iPad (plus de 40 %).

Cela impacte les comptes. Sur l’année 2012, Amazon a affiché une perte de 39 millions de dollars et, au premier trimestre 2013, son bénéfice a baissé de 40 %, à seulement (…)

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