La start-up Airbnb vaut aussi cher que les grandes chaînes d’hôtellerie

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D’après des informations du Wall Street Journal , le site de location de courte-durée préparerait une levée de fonds qui le valoriserait à 10 milliards de dollars.

Airbnb est entré dans les mœurs des voyageurs français. Le site américain spécialiste de l’hébergement entre particuliers a annoncé vendredi que 1 million de Français avaient déjà utilisé ses services pour leurs déplacements à l’étranger depuis son lancement officiel, en 2008. Ce succès s’est confirmé en 2013: l’année dernière, 450 000 voyageurs français ont essayé le site pour la première fois.

«Vous n’avez pas peur de laisser un inconnu dormir chez vous?»

À l’origine de cet engouement, on retrouve une idée toute simple – faciliter les locations d’appartements entre particuliers – et trois jeunes entrepreneurs américains: Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharczyk. «À l’époque, tout le monde pensait que c’était une idée étrange!», se rappelle Nathan Blecharczyk, directeur technique d’Airbnb. «On nous disait: “Vous n’avez pas peur de laisser un inconnu dormir chez vous?”»

Cinq ans plus tard, la formule a pourtant trouvé ses adeptes. Airbnb compte aujourd’hui plus de 600 000 logements, répartis dans 192 pays. Près de 150 000 voyageurs y dorment en moyenne chaque nuit. L’entreprise dispose à présent de douze bureaux dans le monde, dont un à Paris, outre son siège à San Francisco. D’après leWall Street Journal , Airbnb s’apprêterait par ailleurs à lever près de 500 millions de dollars (362 millions d’euros), ce qui porterait sa valorisation à 10 milliards de dollars (7 milliards d’euros), soit davantage que des chaînes d’hôtels réputées comme Hyatt (valorisée à 8,4 milliards de dollars). Le New York Times affirme enfin que l’entreprise préparerait une entrée en Bourse. «C’est une possibilité dans le futur, mais pas dans l’immédiat», relativise Nathan Blecharczyk.

Inquiétude des hôtels

Un tel succès ne fait pas que des heureux. Airbnb inquiète les hôteliers, qui accusent le site américain de (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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