La France inflige une amende record à Google

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La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en France a infligé une amende de 150.000 euros au géant informatique américain pour avoir refusé de mettre en conformité avec le droit français sa politique de confidentialité des données sur Internet.

La Cnil a décidé de frapper fort sur Google. L’organisme chargé de protéger les libertés individuelles en matière d’informatique a condamné le géant américain à une amende de 150.000 euros. Une goutte d’eau dans les revenus astronomiques de Google, mais c’est la plus lourde sanction financière que la Cnil ait prononcé à ce jour.

Dans une décision prononcée le 3 janvier et publiée ce mercredi, la commission estime que l’entreprise «ne respecte pas la loi informatique et libertés» et souligne «le nombre et la gravité des manquements constatés». En plus de cette amende, Google devra, d’ici huit jours et pendant 48 heures, mettre en ligne sur son site Internet un communiqué relatif à cette décision. La société américaine a déclaré qu’il allait prendre connaissance de la décision de la Cnil et envisager les suites à y donner. «Nous nous sommes pleinement impliqués tout au long des échanges avec la Cnil afin d’expliquer notre politique de confidentialité et la façon dont elle nous permet de créer des services plus simples et plus efficaces», a déclaré le moteur de recherche.

Le contentieux fait suite à la décision du géant américain, le 1er mars 2012, de fusionner les différentes règles de confidentialité applicables à une soixantaine de ses services, dont Google Search, YouTube, Gmail, Picasa, Google Drive, Google Docs, Google Maps. Or la Cnil, estime que ce regroupement n’est pas conforme au cadre juridique européen et a émis plusieurs recommandations.

La Cnil espagnole réclame 900.000 euros

La Cnil avait ainsi demandé à Google de faire état de la finalité des données personnelles qu’il collecte lorsqu’un internaute utilise ses services ou surfe sur son moteur de recherche, et qu’il définisse une (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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