La France championne des demandes de suppressions de tweets

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Les autorités françaises ont fait 306 demandes de suppressions de tweets durant le dernier semestre de 2013. Parallèlement à cela, 57 demandes gouvernementales ont été envoyées pour obtenir des informations confidentielles sur des comptes d’utilisateurs.

Quel pays est le plus demandeur pour supprimer les tweets publiés sur le réseau social? Pour le second semestre de 2013, c’est l’État français qui est arrivé en tête, avec une progression de taille par rapport au semestre précédent: de 3 demandes de suppression de contenus à fin juin, la France est passé à 306 demandes entre juillet et fin décembre 2013, visant 146 comptes! Ce sont les chiffres révélés par une étude publiée par le réseau social Twitter.

Sur la totalité de ces demandes, toutefois, chacune n’a pas été satisfaite. En évaluant au cas par cas chaque demande, Twitter indique dans l’étude avoir répondu favorablement à environ un tiers de ces demandes (35%) provenant de l’État français. Au total, pour la période concernée, 133 tweets ont été retirés du réseau social.

Autre chiffre important: la part conséquente (87% ) qu’occupe la France dans le monde pour ce genre de requête! Derrière la France, on retrouve la Russie (14 demandes), 8 pour le Royaume-Uni, 6 pour l’Inde, et 19 pour les autres pays. Sur son site, Twitter précise aussi que plus de 300 demandes émanent d’une association nationale et concernent des contenus illégaux et discriminatoires.

Hausse des demandes d’informations confidentielles sur des comptes

Autre chiffre qui s’accroit fortement: les demandes gouvernementales a avoir accès aux informations confidentielles concernant certains comptes Twitter ciblés. En juillet dernier, la justice Française avait par exemple sommé Twitter de fournir des informations liées à des comptes qui publiaient des contenus jugés racistes et/ou antisémites. Cette demande avait été appuyée par des associations de défense des Droits de l’Homme. En octobre 2012, le réseau social avait déjà accepté de retirer (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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