La fin de Silk Road, premier site de e-trafic de drogues

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La justice américaine a annoncé mercredi 2 octobre avoir fermé le site Internet Silk Road où les consommateurs pouvaient acheter des stupéfiants en monnaie virtuelle.

L’histoire du e-trafic de drogues en ligne continue de s’écrire, avec cette semaine l’arrestation aux Etats-Unis par le FBI du présumé gestionnaire du site Silk Road, surnommé “L’Amazon des drogues”, où chacun pouvait commander héroïne, molécules interdites ou champignons hallucinogènes par la poste, avec un service-client réputé excellent.

Le Guardian, en particulier, consacre des dossiers spéciaux à tous les angles et toutes les implications de l’affaire, qui illustre le choc frontal entre un monde de e-drogues supposé plus propre et civilisé que les gangs du monde réel et des polices qui commencent lentement, comme le FBI et la DEA, à étendre leur autorité sur ce nouveau type de consommation. 

A quoi ressemble un consommateur de e-drug de nos jours ? A tout le monde.

Le fondateur du site Silk Road Ross Ulbricht est un diplômé en physique d’une université du Texas de 29 ans, avec des velléités humanitaires et libertaires. Sous le pseudo “Dread Pirate Roberts”, allusion au film Princess Bride, il a révolutionné le marché de la drogue grâce à une clientèle urbaine connectée, sachant manier les logiciels d’anonymisations, possédant de l’argent virtuel intraçable (les Bitcoins) et ne souhaitant pas fréquenter de près le monde des dealers.

Le site Silk Road, s’il vendait de la drogue, stipulait dans ses “conditions d’utilisation” qu’il était interdit d’échanger toute chose pouvant blesser ou voler, comme des cartes de crédits volées ou des armes de destruction massive. Son animateur en chef aurait accumulé 80 millions de dollars en commissions et avait un profil sur LinkedIn où il se disait “entrepreneur” et “banquier d’investissement”. Cela ne l’a pas empêché de commettre d’énormes faux pas qui ont fini par conduire à son arrestation.

C’est un colis livré à son domicile qui aurait (…)lire la suite sur Atlantico

Le blogueur qui en savait trop sur Silk Road, le e-marché noir de la drogue : une histoire qui parle d’héroïne, de hackers et de Bitcoins

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