Les sites de photos ont commencé à se développer en vendant des espaces de stockage s supplémentaires. Les applications de photos Instagram et Snapchat ouvrent une nouvelle voie.

Les 700 millions de «snaps» envoyés chaque jour ne rapportent pas encore un centime à Evan Spiegel. Tout entier concentré sur le recrutement de nouveaux utilisateurs pour son application, le co-fondateur de Snapchat élude toutes les questions qui concernent le modèle économique de son entreprise, que Facebook et Google étaient pourtant prêts à acheter 3 à 4 milliards de dollars.

La photo n’est pas chose évidente à monétiser sur Internet. Elle ne trouve pas facilement sa place au milieu des bannières publicitaires et n’est d’aucune utilité pour alimenter la plateforme liens sponsorisés de Google, fondée sur l’analyse des textes présents sur les pages Internet.

Le modèle premium menacé par le mobile

Les sites de photos ont commencé à se développer sur des modèles premium. Flickr, racheté en 2005 par Yahoo!, a longtemps proposé des abonnements pour obtenir davantage de stockage. Le site de passionnés de photographies, 500px, est toujours sur ce modèle. Pour un peu moins de 5 dollars par mois, ses abonnés disposent d’un nombre illimité de transferts de photos et d’une adresse personnelle.

Le développement des applications mobiles et des espaces de stockage peu chers sur Internet ont rendu les modèles premium moins attrayants pour les photographes amateurs. Instagram, le réseau social de photos racheté 715 millions de dollars par Facebook en 2012, ne pose aucune limite de stockage de photos à ses 200 millions d’utilisateurs actifs.

Pour gagner de l’argent, Instagram préfère la publicité native. Ses utilisateurs américains trouvent maintenant des photos des marques au milieu de celles publiées par leurs (…) Lire la suite sur Figaro.fr

Snapchat, la start-up qui dit non aux milliards de Facebook 

De la publicité sur Instagram dès 2014 
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