iRadio : pourquoi Apple veut lancer une radio en ligne

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Apple devrait annoncer le lancement d’une radio sur Internet. Une manière de répliquer à Deezer et à Spotify, sans entrer complètement sur leur terrain.

Dix ans après avoir commencé à vendre des chansons sur Internet avec iTunes, Apple s’apprête à faire évoluer son modèle. La semaine prochaine, il devrait annoncer le futur lancement d’une radio en ligne, baptisée «iRadio» par la presse. La présentation est programmée pour le lundi 10 juin à 19 heures, lors de la conférence d’ouverture de la WWDC, le rendez-vous annuel des développeurs Apple. Le lancement aurait lieu durant le second semestre de l’année.

Avec cette iRadio, Apple fera son entrée sur le terrain de la musique en streaming, défriché par le français Deezer et le suédois Spotify, où sont entrés tour à tour plusieurs géants du Web, comme Microsoft puis Google. La solution retenue par Apple est toutefois originale. Voici pourquoi.

• Une radio, sans sélection possible des titres. L’iRadio ne sera pas un concurrent direct des services d’écoute de musique illimitée, comme Deezer, où l’on peut précisément choisir les chansons que l’on souhaite écouter dans une discothèque de plusieurs millions de titres, moyennant un abonnement mensuel de 10 euros. Elle fonctionnera à la manière de Pandora, un service gratuit qui créé des radios personnalisées selon les goûts de ses utilisateurs. Pandora, qui n’a pas été lancé en France, est très populaire aux États-Unis: l’application est la deuxième la plus téléchargée depuis le lancement de l’iPhone, derrière Facebook, et n’a pas encore de véritable concurrent de poids. Apple a déjà une petite expérience en la matière, avec la fonction «Genius» d’iTunes, qui recommande des chansons à acheter selon les titres déjà possédés.

• Un accès gratuit, financé par la publicité. L’écoute de l’iRadio devrait donc être gratuite. On pourra y accéder sur tous les appareils d’Apple reliés à Internet, notamment l’iPhone et l’iPad. Apple financera son service en insérant de la (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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