Bulldozer. Volant la vedette à Amazon qui lancera sa tablette Kindle Fire jeudi, à Microsoft qui proposera Windows 8 et Surface ce vendredi et à Google qui présentera ses nouveautés Android lundi prochain, Apple a présenté, mardi à San José, face à 200 journalistes, le lancement de son iPad Mini. Il était temps.

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Espérée depuis des mois, la tablette dont des photos avaient fuité sur certains sites et que certains imaginaient en couleurs, tient dans la main. L’iPad Mini mesure 7,2 mm d’épaisseur, ne pèse que 300 g et dispose d’un écran de 7,9” (contre 9,7” pour l’iPad). Avec une résolution de 1024×768 pixels, il n’est cependant pas retina. Le processeur A5 maison date également: c’est le même que celui de l’iPad 2 sorti il y a 18 mois.

Bon point : il peut d’ores et déjà profiter des 275 000 applications disponibles pour son grand frère. Comparé à la tablette rivale, la Nexus 7 de Google que Phil Schiller, le vice-président marketing d’Apple n’a pas hésité à tacler, l’iPad Mini offre une surface d’écran 36% plus large.

A partir de 339 euros, le 2 novembre

L’iPad mini est équipé d’une caméra 5 mégapixels et d’une frontale pour Facetime. Il offre 10 heures d’autonomie grâce à la batterie «la plus fine qu’Apple ait jamais conçue», d’après Schiller. La petite tablette est compatible avec la 4G LTE et dispose du nouveau connecteur Lightning présent sur l’iPhone 5. Comme pour l’iPad, on peut la protéger avec une «smart cover», proposée en quatre coloris.

Son prix : de 339 euros (wifi, 16 Go) à 674 euros (4G/LTE + wifi, 64 Go). Les précommandes débutent ce vendredi pour une mise en vente le 2 novembre.

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