Invasion de têtes blondes sur Facebook : pourquoi votre fil d’actualité ressemblait hier à la grille de l’école

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A l’occasion de la rentrée, beaucoup de parents ont pris des photos de leur enfant et de les ont postées sur les réseaux sociaux. Mais les parents sont-ils vraiment conscients des risques ?

Atlantico : De plus en plus de parents postent sur Facebook des photos de leurs enfants, notamment à l’occasion de la rentrée scolaire. Comment expliquer ce phénomène ?

Jacques Henno : La première chose prendre en compte, c’est qui peut voir ces photos. Il y a un grand effort d’éducation à faire auprès des parents pour qu’ils apprennent à maîtriser les paramètres de confidentialité (cf : Facebook et vos enfants aux éditions Telemaque). En effet, ils devraient porter plus d’attention au paramétrage de leurs comptes Facebook et donc pour mieux protéger leur profil.

Si de telles photos sont visibles par tout le monde, il y a évidemment faute des parents. Ce n’est pas une question de droit à l’image car il leur appartient précisément. Ils ont donc la liberté juridique de le faire. Mais du point de vue de la responsabilité, publier une photo de son enfant sur Facebook peut poser problème car elle peut rapidement tomber entre de mauvaises mains.

Quels sont précisément les risques d’une telle publication sur un réseau social de l’ampleur de Facebook ?

Il convient de se demander si un pédophile qui tombe sur ce genre de photo peut réellement approcher cet enfant. Il ne va pas pouvoir l’approcher sur Facebook car cela suppose que l’enfant ait un compte, ce qui est relativement rare. Il faut savoir que les pédophiles n’utilisent quasiment jamais l’outil Facebook pour approcher des mineurs car celui-ci laisse bien trop de traces. Une responsable de la brigade des mineurs à Paris avait eu l’occasion de me confirmer que ce n’était pas le mode opératoire privilégié chez les pédophiles.

Le pédophile pourrait aussi approcher l’enfant devant son école si la photo permet une géolocalisation de l’école. Il y a donc un danger qui existe. Mais, comme je l’ai déjà dit, Facebook (…)lire la suite sur Atlantico

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