Intel / Apple : le divorce d’un couple contre nature

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Les histoires d’amour finissent en eau de boudin, en général. Ce qui est vrai dans la vie l’est souvent aussi pour les entreprises. Après un (long) bout de chemin ensemble, Apple a donc décidé d’abandonner Intel pour continuer sa route seul.

L‘histoire du Mac est faite de transitions. Quinze ans après avoir annoncé son intention de faire le grand saut vers Intel, voilà qu‘Apple décide de (re)prendre son destin en main en équipant, à compter de la fin de l‘année, une première salve d’ordinateurs de ses propres puces.

Stupeur et tremblements. Le 6 juin 2005, durant le keynote inaugural de la WWDC, l’impossible arrive. Steve Jobs annonce une nouvelle transition pour les Mac, et pas n’importe laquelle : une transition vers les processeurs Intel ! En janvier de l’année suivante, le mariage est consommé : Paul Otellini, le patron d’Intel, arrive sur la scène du keynote de la MacWorld dans sa combinaison blanche, offrant à Steve Jobs un wafer. L’annonce fait l’effet d’une bombe auprès des fans cajolés par des années de pubs caustiques se moquant des Pentium.

Mais les critiques sur le retournement de veste d’Apple ne durent qu’un temps : les utilisateurs se rendent vite compte que la transition vers les puces Intel est bénéfique au Mac, qui y gagne puissance et évolutivité. Et pourtant, de petites frictions apparaissent entre les deux tourtereaux.

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