GOV, l’application pour noter les dirigeants politiques

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L’application GOV permet de noter quotidiennement les hommes politiques et de proposer ses propres sondages. Cette plateforme d’expression a pour ambition de réinventer la participation politique en France.

Mettre son bulletin dans les urnes une fois tous les cinq ne parait pas forcément suffisant. C’est pourquoi Bobby Demri, jeune entrepreneur de 25 ans et Pierre-Alexandre Teulié, ancien conseiller de Christine Lagarde, ont lancé l’application GOV début décembre. L’objectif est de donner aux citoyens une plateforme pour exprimer leurs opinions politiques au quotidien.

Le concept de GOV est de noter les dirigeants politiques en temps réel, permettant de prendre le poul de la société en fonction de l’actualité grâce à un système de «bonus-malus». Il propose aussi aux «goveurs», nom donné aux utilisateurs par les créateurs, de lancer des questions d’actualité sur lesquelles les autres usagers se prononcent, comme sur la simplification du divorce par Christiane Taubira. Bobby Demri veut «permettre à tous ceux qui se sentent exclus de la politique de faire entendre leur voix» sur des sujets qui les touchent et les concernent.

Une application en plein boom

GOV est télécharchageable sur l’Apple Store et Google Play depuis un peu plus d’un mois et elle a déjà su attirer «plusieurs milliers d’utilisateurs», précise Bobby Demri, cofondateur du réseau. Après avoir téléchargé l’application gratuitement, les «goveurs» s’identifient à travers leur compte Twitter ou Facebook. Près de 80% des usagers reviennent sur l’application une fois qu’ils l’ont découverte et ils y passent en moyenne cinq minutes par jour, selon les concepteurs.

Le nombre d’utilisateurs est réduit aux détenteurs de smartphones, limitant l’impact de l’application qui semble moins représentative de la société qu’elle ne voudrait l’être. «Pour étendre davantage notre base nous proposerons bientôt la possibilité de voter sur le site internet de GOV, aujourd’hui en développement», complète le jeune (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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