Google vous dit si votre Internet rame sur YouTube (et ce n’est pas anodin)

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Un beau pavé dans la mare des opérateurs. Google vient de lancer ce mardi 22 janvier un nouveau service permettant de savoir pourquoi ça rame quand ses utilisateurs tentent de regarder une vidéo sur YouTube, accompagné d’une jolie infographie (un peu comme nous l’avions fait sur Slate il y a tout juste un an, les moyens en plus).

Intitulé «Rapport sur la qualité vidéo», cet outil «met en lumière la performance exacte que délivre votre fournisseur d’accès à Internet [FAI] et les autres facteurs susceptibles de jouer un rôle», peut-on lire dans le blog de Google Canada. Le pays est en effet le premier à profiter de ce service appelé ensuite à «s’étendre», a confié Shiva Rajaraman, directeur de la gestion des produits chez YouTube, dans une interview au Financial Post.

Concrètement, un utilisateur de Google au Canada peut recevoir des conseils pour améliorer chez lui la réception de YouTube (mettre à jour le navigateur, Flash, redémarrer sa box…), mais surtout apprécier la façon dont son FAI traite les vidéos envoyées par le service de Google. Le géant du Net va même jusqu’à gratifier les équivalents d’Orange, SFR ou Free d’une note!

«Validé par YouTube HD», pour un opérateur qui assure à ses abonnés «des vidéos en en format HD (au moins 720p) avec téléchargement rapide», «qualité standard» quand ce dernier ne propose des vidéos inférieures ou égales à 360p avec «des temps de chargement modérés», et enfin «qualité faible» pour les autres vidéos, nécessitant un temps de chargement long et susceptibles de s’interrompre.

Google vous dit si ça rame

Un label établi selon une méthodologie expliquée en détails (pour les initiés) et évidemment qualifiée comme objective par Google, qui espère voir les FAI se réapproprier la démarche. «[…] Nous avons voulu leur donner un moyen factuel de présenter cette information [la qualité de YouTube sur leur réseau] à leurs abonnés», commente encore Shiva Rajaraman. Qui ajoute même:

«Nous (…) Lire la suite sur Slate.fr

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