Google va laisser de parfaits inconnus vous contacter sur Gmail: voici comment désactiver la fonctionnalité

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Google vient d’annoncer un changement important que personne, pour autant que je sache, n’avait demandé, sauf peut-être ceux qui s’occupent de Google+, son clone raté de Facebook service omniprésent d’identité en ligne.

A compter «de cette semaine», d’après le mail adressé par Google à certains utilisateurs français, la société déploie une fonctionnalité qui permet à n’importe qui possédant un compte Google+ d’envoyer des emails aux utilisateurs de Gmail, et vice-versa, à moins que le destinataire ne l’ait désactivé. Voici comment l’explique un directeur produit de Google:

«Avez-vous déjà commencé à rédiger un message à quelqu’un, avant de réaliser tout en écrivant que vous n’aviez pas encore échangé vos adresses email? Si vous faites “oui” de la tête et que vous avez déjà un profil Google+, alors vous avez de la chance, parce que désormais, il est plus facile pour les utilisateurs de Gmail et Google+ de se connecter via les emails. En complément de précédentes améliorations qui mettent automatiquement les contacts Gmail à jour à l’aide de Google+, Gmail va désormais suggérer vos connexions Google+ comme destinataires quand vous rédigerez un nouveau mail.»

Voilà à quoi ça ressemble:

Cela paraît potentiellement utile si vous êtes l’expéditeur -et plutôt envahissant si vous êtes le destinataire. Google vous laisse le désactiver, et chaque utilisateur Gmail recevra un message de la société pour le prévenir et lui indiquer les paramètres de confidentialité lorsque la fonctionnalité sera activée. Voici à quoi ressemblent ces paramètres de confidentialité:

Cliquez sur l’image pour la voir en plus grand

Mais un porte-parole de Google m’a confirmé que les réglages par défaut seront «tout le monde sur Google+», aussi devriez-vous les modifier si vous ne voulez pas que des inconnus encombrent votre boîte de réception. Certains critiques ont, et c’est fort compréhensible, reproché à Google (…) Lire la suite sur Slate.fr

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