Google permet à tous les membres de Google+ de vous écrire sur Gmail

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Le blog officiel de Gmail a annoncé hier l’arrivée prochaine d’une nouvelle fonctionnalité sur sa messagerie en ligne. Il va être possible d’envoyer un mail via Gmail à un contact Google + inconnu.

Si vous avez Gmail, n’importe quel membre de Google+ pourra bientôt vous envoyer un email sans même avoir à connaître votre adresse électronique. Gmail va en effet ajouter une fonction qui suggèrera des contacts Google + lorsque vous taperez le nom d’un destinataire. En premier s’afficheront comme d’habitude les contacts de votre carnet d’adresses et ensuite tous les profils Google+ en lien avec votre recherche. En cliquant simplement sur le contact souhaité, vous pourrez lui envoyer un mail. Google, sur son blog, rassure les utilisateurs: «Votre adresse mail ne sera pas visible à un contact Google+ à moins que vous envoyez un mail à cette personne et inversement.»

La nouvelle option est pratique, mais peut présenter une atteinte à la vie privée car le réglage automatique permet à n’importe qui sur Google+ de vous contacter directement. Lors de l’ouverture d’un compte Gmail, un profil Google + est créé automatiquement. Google revendique désormais 540 millions d’utilisateurs actifs pour son réseau social.

Google a prévu quelques garde-fous pour cette nouvelle fonction. Il a ajouté un bouton pour définir qui peut vous envoyer des mails. Vous pouvez choisir entre «Personne», mes «Cercles d’amis», les «Cercles de mes cercles d’amis» ou «Tout le monde sur Google+». Les comptes certifiés (célébrités) n’auront pas l’option activée automatiquement à la différence des utilisateurs lambdas selon le Los Angeles Times. Le quotidien américain prévient aussi que les mails des gens extérieurs à vos cercles Google+ seront stockés dans une boîte de réception spécifique séparée des messages de vos amis. Et si l’on ne répond pas à l’ email, Gmail bloquera les futurs messages de l’expéditeur concerné.

Cette nouvelle fonction de Gmail est progressivement déployée. «Vous allez (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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