Google admet qu’il embauche peu de femmes et de personnes de couleur

Author:

Dans un rapport interne rendu public, le moteur de recherche américain révèle que 70% de ses employés sont des hommes et 61% sont blancs. Des chiffres loin de ses objectifs fixés.

Le manque de diversité au sein du monde de l’entreprise en général et de l’industrie des nouvelles technologies en particulier n’est un secret pour personne. Il est pourtant rare que des sociétés reconnaissent le problème. Google fait exception à la règle en publiant mercredi son rapport sur la diversité, qu’il a rendu public via un post de blog. Les résultats sont accablants: 70% des employés américains du groupe sont des hommes, et 61% d’entre eux sont blancs. «Pour le dire simplement, Google est très loin de ses objectifs concernant la diversité en entreprise», admet Laszlo Bock, vice-président en charge des ressources humaines.

Éducation et autocensure

Le rapport détaille la composition de l’ensemble des salariés selon leur domaine d’activité. Chez les ingénieurs, le taux de femmes tombe à 17% tandis que les blancs représentent toujours près de 60% de la masse salariale. Pour trouver les employés de sexe féminin, il faut aller du côté des positions non-techniques (comme le marketing), où elles représentent 48% du nombre total de salariés. C’est néanmoins dans les postes de direction que les inégalités sont les plus criantes: seulement 21% de femmes et 28% de personnes de couleur occupent le haut de la hiérarchie de Google.

C’est la première fois que Google rend public de tels chiffres. «Jusqu’ici, nous évitions de publier nos rapports sur la diversité. Nous avions tort», s’excuse Laszlo Bock. «Il est maintenant temps d’être sincère sur la question.» Le groupe américain avance ensuite les raisons pouvant expliquer un tel manque de diversité, notamment la question épineuse de l’éducation. Aux États-Unis, les femmes représentent seulement 18% des diplômés en science de (…) Lire la suite sur Figaro.fr


Les nouvelles technologies se conjuguent encore trop au masculin 


Le sexisme empoisonne la Silicon Valley 

Inscrivez-vous à la newsletter du Figaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *