Free perquisitionné par la DGGCRF

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Les débits et les tarifs de l’offre mobile de l’opérateur sont dans le viseur de la répression des fraudes.

L’offre mobile de Free intéresse la répression des fraudes. La semaine dernière, le siège parisien de l’opérateur a été visité par des agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), comme l’a indiqué le site Univers Freebox.

Les agents de la DGCCRF se penchent sur deux aspects de l’offre de Free mobile, objet de vives polémiques. D’abord, sa qualité de service. L’opérateur est accusé de ralentir la navigation de ses abonnés qui transitent par le réseau d’Orange, afin de limiter les frais d’itinérance qu’il doit verser à son partenaire. Il est également soupçonné, comme dans l’ADSL, de brider l’accès à certains sites qui consomment beaucoup de données, comme YouTube. L’UFC-Que choisir a déposé une plainte en janvier sur cette question, après avoir saisi le régulateur des télécoms et la répression des fraudes. Mesures à l’appui, il accuse Free de «pratiques commerciales trompeuses» dans le mobile. «Le low-cost a toute sa place à condition qu’il ne soit pas synonyme d’un service rendu au rabais. Il ne faut pas que le low-cost se fasse au détriment de la qualité», affirmait Alain Bazot, président de l’association de consommateurs.

Une condamnation en 2012

L’autre point concernerait le modèle économique des forfaits mobiles de Free, notamment sur l’offre à deux euros, qui comprend deux heures d’appel et des SMS illimités. Depuis son lancement en janvier 2012, les opérateurs se demandent comment leur concurrent parvient à dégager des marges sur ce type d’abonnement, qui est même offert aux abonnés à l’offre ADSL de Free.

Plusieurs fois questionné sur ces sujets, Free explique qu’il dégage des revenus grâce aux options souscrites par ses abonnés et aux dépassements de forfait. Quant à la qualité de service, l’opérateur nie tout stratagème. «Nous travaillons avec Orange. C’est un dossier technique, (…)

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