Free ne discrimine pas les vidéos YouTube, selon l’Arcep

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Le régulateur des télécoms, qui a enquêté sur les ralentissements constatés par les abonnés de l’opérateur, affirme qu’il n’y a pas eu de pratique discriminatoire.

Free n’a pas mis en place de pratique discriminatoire pour ralentir sciemment les vidéos de YouTube sur son réseau. Au terme d’une période d’observation de six mois, l’Arcep a la certitude que les lenteurs constatés par les abonnés de l’opérateur relèvent d’une «congestion» classique «aux heures de pointe, dans un contexte de hausse constante des usages les plus consommateurs de capacités de transmission de données, à laquelle sont confrontés l’ensemble des FAI (N.D.L.R. Fournisseur d’accès à Internet)».

Le régulateur des télécoms avait ouvert une enquête administrative en décembre, après avoir été saisi par l’association de défense des consommateurs UFC-Que choisir. Free était soupçonné de traiter différemment les vidéos YouTube des autres sites sur son réseau, afin de faire pression sur son propriétaire Google et d’obtenir une contrepartie financière. «Si demain tout le monde se met à regarder la télévision via ce service ou un produit équivalent, il faudra des capacités colossales nécessitant des investissements très lourds», expliquait Xavier Niel, fondateur de Free au Figaro .

Taille de tuyaux

Dans son communiqué, l’Arcep indique que l’enquête «n’a pas fait apparaître de pratiques de gestion du trafic par Free sur son réseau différenciant les conditions d’acheminement des contenus selon leur nature, leur origine, leur destination ou encore le type de protocole utilisé». Et d’ajouter: «A fortiori, aucune pratique contraire aux principes de neutralité de l’Internet n’a été relevée».

En revanche, cela n’exclut pas que la taille de l’interconnexion entre Free et YouTube soit insuffisante au regard des capacités nécesssaires au site de vidéos de Google. Mais «les modalités d’acheminement du trafic Internet et les pondérations respectives de l’usage de ces modalités par Free et par Google n’appellent (…)

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