François Hollande doit se rendre aux États-Unis au mois de février, à l’invitation de Barack Obama. Au cours d’un voyage de trois jours les 10, 11, et 12 février, le président ira à Washington puis à San Francisco, accompagné du chef d’État américain et d’un grand nombre de ministres, dont Fleur Pellerin, en charge de l’Économie numérique. C’est la première fois qu’un chef de l’État français se rend en visite officielle dans la ville californienne depuis 30 ans. À l’époque, François Mitterrand avait prononcé, en marge de son déplacement, un discours à Berkeley.

Si le programme n’est pas encore finalisé, Hollande devrait se rendre dans la Silicon Valley, où il pourrait prononcer un discours à Stanford, mettant en avant l’esprit d’innovation français qui a été distingué lors de la dernière édition du dernier Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas. Abordera-t-il le programme Prism condamné par les dirigeants du monde entier d’Angela Merkel à Dilma Rousseff ? Le voyage sera suivi de près car, en dehors du côté stratégique du numérique, plus de 50 000 Français travaillent sur place, dont certains ont appelé, notamment au moment de la fronde des Pigeons, les responsables politiques français à rompre avec les anciens modèles.

Rencontre avec Jack Dorsey

Se rendra-t-il au siège de Netflix à San José, alors que Fleur Pellerin, qui s’est entretenue avec son directeur Reed Hastings à l’occasion du CES de Las Vegas, a déclaré que plus rien ne s’opposait à l’arrivée du site de diffusion de films dans l’Hexagone ? Ou bien se rendra-t-il à Sand Hill Road, l’avenue des “capital-risqueurs”, qui participent activement à la fertilisation croisée entre les entreprises et les universités, une des explications du succès de la Silicon Valley ? Au cours de ce (…)

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