Fleur Pellerin vole au secours d’AppGratis, start-up virée par Apple

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Les affaires de l’Appstore, la boutique virtuelle d’applications d’Apple, sont-elles devenues des affaires d’Etat ? On pouvait le penser, jeudi matin, en voyant Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l’économie numérique, voler au secours d’une start-up française maltraitée par le géant américain.

Fleur Pellerin a rendu visite au siège de AppGratis, une société française fondée en 2008, et qui propose des promos gratuites ou à prix réduits d’applis payantes via sa propre application qui est elle-même installée douze millions de fois sur des téléphones mobiles.

Ca parait compliqué mais c’est simple : chaque jour, une appli est téléchargeable gratuitement via l’appli AppGratis. Ces offres commerciales peuvent doper les chiffres de téléchargements de plusieurs centaines de milliers dans certains cas, les propulsant soudainement en haut du classement des applis. Pour le Journal du Net, AppGratis est devenu ni plus ni moins qu’un “faiseur de rois” dans l’Appstore.

Cette activité génère plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires mensuel à AppGratis.

Problème : il y a trois jours, sans préavis, Apple a viré AppGratis de son store d’applications, en invoquant des manquements à ses conditions générales d’utilisation, notamment le fait que l’appli d’AppGratis fait doublon avec ses propres services de vente d’applis…

Simon Dawlat, le Directeur Général de AppGratis, a appris son exclusion de l’AppStore par voie de presse, sans avoir de contact préalable avec Apple. Or cette exclusion pourrait signifier l’arrêt de mort de cette start-up française à succès qui vient de lever dix millions d’euros en France, auprès notamment d’Orange et de Publicis, deux poids lourds.

“Mes partenaires et mes investisseurs sont en état de choc”, écrit-il dans le récit des événements sur son blog.

Un problème de neutralité du net ?

C’est là que Fleur Pellerin entre en jeu, volant au secours de la petite start-up française menacée par le géant américain. Pour la ministre, cette décision d’Apple est (…)

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