Flappy Bird enflamme le marché noir des smartphones

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Des appareils sur lesquels le jeu est installé se vendent plusieurs milliers d’euros sur la toile. Il a été retiré des plateformes de téléchargement par son créateur, dépassé par son succès.

Dong Nguyen ne s’attendait sûrement pas à déclencher une telle effervescence. Quelques jours après la décision du créateur de Flappy bird de retirer son jeu des plateformes de téléchargement mobile, un véritable marché parallèle s’est mis en place sur la toile.

Sur le site d’enchères eBay, des dizaines de smartphones et tablettes sur lesquels le jeu est déjà installé sont proposés à la vente. Mais pas à n’importe quel prix! Certains atteignent des sommets délirants, comme cet iPhone 4S, vendu 4550 dollars (3550 euros) ou cet iPad mini, modestement proposé à 3000 dollars (2200 euros). Sur Leboncoin.fr aussi, les propositions farfelues se multiplient. Un internaute vend son Samsung galaxy note 3 doté de la fameuse application pour 2500 euros, un autre son iPhone 5S pour 2000 euros. Soit une inflation de 150% à plus de 1500% par rapport au prix d’achat neuf de ces produits!

Les sites tentent de modérer ces offres pour éviter les arnaques. Une annonce proposant un iPad mini à 35.000 dollars (25.755 euros) a ainsi été retirée d’eBay. Le nombre d’offres ne cesse pourtant d’augmenter: rien qu’en Île-de-France, plus de 230 produits étaient en vente mercredi en fin d’après-midi. Et si les sommes demandées peuvent rebuter les esprits les plus cartésiens, certains fans de l’oiseau volant n’hésitent pas à ouvrir grand leur porte-feuille. Sur eBay, un iPhone 5 sur lequel était installée l’application s’est vendu à plus de 5000 dollars (3680 euros).

Le concepteur dépassé par le succès du jeu

Pourtant, si Flappy bird a été retiré des plateformes de téléchargement, les aficionados qui l’avaient déjà installé y ont toujours accès. Mais il n’est alors pas possible de changer de smartphone ou de tablette sans perdre l’accès à son jeu préféré.

Son concepteur, Dong Nguyen, a annoncé la (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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