Facebook repart à l’assaut de Google

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En lançant un outil de recherche, le réseau social va empiéter sur les plates-bandes du moteur de recherche en ligne.

Facebook se lance dans la recherche en ligne. Son fondateur et patron l’a annoncé comme si c’était une évidence, mardi, au siège de l’entreprise, à Menlo Park (Californie). «Facebook est une base de données des vies de ses utilisateurs. Comme toute base de données, il faut pouvoir y faire des recherches», a déclaré Mark Zuckerberg. Néanmoins, cette nouvelle activité va occuper durablement Facebook. «Nous en sommes encore qu’aux tout débuts et il y a des années et des années de travail devant nous», a-t-il ajouté. Ce travail est colossal. Facebook doit indexer une gigantesque masse de données semées par plus d’un milliard d’internautes au fil des années ainsi que les 1000 milliards de connexions qui relient tous ces contenus entre eux.

Mais avec son «Graph Search», Facebook se lance aussi dans une course qui pourrait – à terme – l’amener à défier Google sur son terrain: celui de la publicité par liens sponsorisés. Car si «Graph Search n’est pas de la recherche Web», comme l’a répété Mark Zuckerberg, le service est susceptible de répondre à de nombreuses questions que les internautes posent actuellement à Google. Facebook peut proposer à ses utilisateurs des choix de restaurants, de destinations de voyage ou de films, grâce aux recommandations de leurs amis. Un avantage sur Google, qui propose ce qui est le plus populaire sur le Web.

Achat de liens sponsorisés

Dès lors, les annonceurs pourront préférer l’achat de liens sponsorisés sous l’avis d’un membre de Facebook plutôt qu’en tête d’une recherche Google. «Cela pourrait être un bon business à terme, mais pour l’heure nous sommes concentrés sur le développement de l’expérience utilisateur», a assuré Mark Zuckerberg mardi.

Les investisseurs attendent pourtant de Facebook qu’il passe à l’offensive. Le réseau social est en bonne voie pour dépasser les 6,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires (…)

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