Facebook permet aux adolescents de s’exposer encore plus sur Internet

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Facebook rend «les paramètres de confidentialité par défaut plus restrictifs pour les jeunes de 13-17 ans», a annoncé mercredi 16 octobre le site dans un communiqué de presse. 

L’entreprise affirme qu’elle veut «confirmer ainsi son engagement pour sensibiliser les jeunes aux bons usages de son service», mais le New York Times souligne que le changement répond aussi et surtout à une logique économique, et qui revient en fait à plus de risques pour la vie privée des adolescents. Le réseau social leur permet notamment désormais de partager leurs statuts, leurs images et leurs vidéos avec tous les utilisateurs du site, et plus seulement avec leurs amis ou les amis d’amis.

Facebook permet depuis longtemps de choisir de manière précise les personnes qui peuvent voir chaque statut ou contenu multimédia partagé: vous pouvez décider que votre statut soit visible par tout le monde, seulement vos amis et leurs amis, seulement vos amis ou même des listes personnalisées (par exemple, votre famille ou vos collègues).

Jusqu’à maintenant, les adolescents entre 13 ans et 17 ans avaient un choix en moins que les autres: ils ne pouvaient pas choisir de rendre leurs statuts visibles à tous les utilisateurs. Facebook vient donc de leur accorder cette possibilité.

L’entreprise de Mark Zuckerberg insiste sur le fait que le paramètre par défaut va passer pour les adolescents de «amis d’amis» à «amis», ce qui est effectivement un pas vers une meilleure protection de la vie privée, et que la nouvelle option sera accompagnée d’une «pédagogie renforcée» encourageant «un usage réfléchi et responsable», avec une  «notification (pop-up) leur rappelant explicitement que leurs publications seront visibles par tous».

Mais, en plus des questions que pose cette nouvelle possibilité dans le cadre du débat actuel sur le harcèlement entre adolescents et les prédateurs sexuels qui utilisent Internet pour entrer en contact avec de futures victimes, le changement ravira les (…) Lire la suite sur Slate.fr

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