Chaque trimestre, Facebook est décrié. Chaque trimestre, les journalistes et les spécialistes des réseaux sociaux annoncent la fin d’un cycle. Et pourtant, chaque trimestre, Mark Zuckerberg produit des chiffres toujours plus vertigineux, avec cette fois-ci des recettes publicitaires qui ont bondi de 82 % sur un an, atteignant 2,27 milliards de dollars pour les trois premiers mois de 2014. Quant au bénéfice, il s’établit pour la même période à 642 millions de dollars, en progression de 72 % sur un an. Énorme ! À titre de comparaison, Apple, qui se porte très bien en ce moment, vient d’annoncer une croissance de son chiffre d’affaires incroyable de… 4,6 %.

Au-delà de l’aspect financier, c’est le nombre d’utilisateurs qui surprend le plus. Facebook enregistre près de 1,3 milliard de membres, soit 15 % de plus que l’an dernier, et une augmentation quotidienne à 65,2 % contre 61,5 % en 2013. En dépit de toutes les critiques, il est désormais acquis que l’évolution du produit répond parfaitement aux nouvelles attentes des consommateurs. Malgré la défiance des investisseurs quant à la stratégie tout mobile de Facebook, qui a fait passer l’action de 38 à 18 dollars entre mai et août 2012, Mark Zuckerberg n’a pas changé de direction.

Bientôt sa propre régie ?

Bien lui en a pris, car aujourd’hui, plus d’un milliard de ses utilisateurs se connectent sur l’application de la pépite de la Silicon Valley et la publicité mobile génère près de 60 % des revenus. Aux États-Unis, elle a déjà dépassé les niveaux du chiffre d’affaires généré par la radio et la presse réunies : une révolution. Pour les premiers mois de l’année, un Américain moyen regarde 23,3 % des publicités dont il est bombardé sur le mobile, contre 35 % sur la télévision. La presse, la radio, et le hors-média (…)

Lire la suite sur LePoint.fr

Redressement fiscal : Google reconnaît avoir reçu une “notification” en France
Xavier Niel rachète Monaco Telecom
Le patron du réseau social Google+ raccroche
Voyage dans le Kenya high-tech
Recevez la newsletter Le Point.fr