Facebook ajoute une messagerie à Instagram pour contrer Snapchat

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L’application de photos s’enrichit d’une fonction de messagerie personnelle. Une réponse à Snapchat.

Après avoir proposé jusqu’à 3 milliards de dollars pour acheter Snapchat et n’avoir essuyé qu’un refus, Facebook change de registre. Jeudi, il a ajouté dans son application de photos Instagram une fonction de messagerie personnelle qui rappelle ce que propose Snapchat. Au lieu d’envoyer des photos à l’ensemble de son réseau, Instagram propose maintenant de sélectionner jusqu’à quinze destinataires parmi ses amis. «C’est un moyen amusant de réunir des gens autour de photos et de vidéos», a expliqué Kevin Systrom, le fondateur d’Instagram.

Lancé en 2011, un an après Instagram, Snapchat est l’application star du moment, notamment chez les adolescents. Elle permet d’envoyer en direct à certains de ses amis des photos qui disparaissent au bout de quelques secondes. Plus de 400 millions de «snaps» sont envoyés chaque jour. Ce succès fulgurant a très tôt attiré l’attention de Mark Zuckerberg. Le fondateur de Facebook a tenté plusieurs fois de racheter Snapchat et de le concurrencer en lançant une copie conforme, «Poke», sans grand succès.

150 millions d’utilisateurs

La riposte avec Instagram est d’une autre ampleur. L’application, elle-même rachetée en 2012 pour 715 millions de dollars, touche déjà un public jeune et fidèle. Elle revendique 150 millions d’utilisateurs actifs par mois, dont la moitié viennent tous les jours, pour y poster 55 millions de photos. Instagram gardera plusieurs différences avec Snapchat. Dans sa messagerie, les photos que l’on partage ne s’autodétruiront pas. Il sera aussi possible d’ajouter des commentaires et d’aimer des photos, ce que son concurrent ne propose pas.

Instagram apparaît de plus en plus comme le fer de lance de Facebook. L’ajout d’une messagerie personnelle est le second changement d’importance en six mois. En juin, il avait ajouté une fonction de partage de vidéos, en plus des photos. Il s’agissait alors de répondre à Vine, (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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