Drôle de tech : de l’intelligence artificielle au service des pizzas, des virus qui valent de l’or et des objets connectés misogynes

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Il n’y a pas que des tableaux et des voitures de collection qui se vendent très cher aux enchères… Cette semaine, Drôle de tech a déniché deux ordinateurs qui affolent les enchères avec des prix dépassant plusieurs centaines de milliers de dollars. Du côté de chez Domino’s, le prix des pizzas n’évolue pas mais on s’attache désormais à vérifier qu’elles ressemblent à la photo.

Notre rendez-vous hebdomadaire vous propose un regard décalé sur l’actualité des nouvelles technologies. Le parti est de vous divertir, de vous surprendre et de vous faire rêver… ou soupirer.

Un Apple 1 vendu près de 500.000 dollars aux enchères

Conservez vos vieux téléphones et ordinateurs, ils vaudront peut-être un jour une fortune. Regardez cet Apple 1, premier ordinateur conçu par Steve Jobs avec ses acolytes Steve Wozniak et Ronald Wayne dans le garage de l’iconique patron d’Apple en 1976, parti aux enchères pour 470.000 dollars ! Le critère de la rareté ne doit toutefois pas être négligé : seulement 200 appareils avaient été vendus à l’époque – au prix de 666 dollars – et il n’en resterait que 80 dans le monde. Autre détail qui a son importance, l’exemplaire vendu aux enchères fonctionne toujours, et il est dans une mallette avec ses accessoires d’origine.

Un PC vérolé qui vaut de l’or !

L’Apple 1 est toujours presque trois fois moins cher que cet ordinateur portable Samsung NC10 fonctionnant sous Windows XP SP3, parti aux enchères pour la somme de 1.345.000 dollars ! Il n’est ni ancien ni rare, mais il comporte six virus considérés comme mythiques : WannaCry, BlackEnergy, ILOVEYOU, MyDoom, SoBig et DarkTequila. Des virus qui ne se sont pas retrouvés là par hasard : il s’agit d’un projet artistique baptisé « The Persistence of Chaos » signé par l’artiste chinois Guo O Dong en partenariat avec une société de cybersécurité américaine. Un moyen de rappeler que le virtuel peut être lié au réel, explique l’artiste puisque les dégâts occasionnés par ces six calamités ont été estimés à 95 milliards de dollars. Rassurez-vous, l’appareil a subi un « air gap », procédure l’empêchant de répandre ses virus sur les réseaux.

Les assistants vocaux seraient misogynes

Avec le mouvement MeToo, les géants de la tech doivent s’assurer que leurs assistants vocaux respectent bien l’égalité femme/homme. Voici la conclusion d’un rapport de l’Unesco pointant du doigt la misogynie de ces outils, rapport baptisé « Je me mettrais du blush si je pouvais », une réponse formulée par Siri à l’insulte « salope » d’un utilisateur. Un exemple, parmi d’autres, que ces assistants aux voix souvent féminines – même si Siri est masculin chez nous – encourageraient le sexisme. Un nouveau cri d’alerte destiné à changer les codes, au sens propre comme au figuré.

Pour éviter les clients mécontents, Domino’s lance son… scanner de pizzas

Trop de champignons sur votre pizza ? Pas assez de fromage ? Ça n’arrivera plus. Telle est la promesse de Domino’s dont la branche australienne va lancer un scanner de pizzas sur lequel elle travaille depuis plusieurs années, le « DOM Pizza Checker ». Boosté à l’intelligence artificielle, celui-ci analyse et classe la pizza selon une base de données existante afin de contrôler sa taille, sa cuisson ou encore la quantité de chaque ingrédient. Le client pourra même bientôt vérifier que la pizza qui lui parvient est la même que celle qui a été prise en photo à sa sortie du four. L’entreprise ne précise pas ce qu’elle fera des pizzas « ratées ». Vivement que l’on puisse imprimer les pizzas en 3D pour être sûr d’avoir la pizza parfaite.

Fini les pizzas qui sortent de la boîte sans ressembler à la photo du prospectus. À quand la même chose pour les burgers ? © Domino’s Pizza

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