Données privées : ce que les États demandent à Apple

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Dans un effort inédit de transparence, Apple a publié son premier rapport qui liste dans le détail toutes les requêtes des différents gouvernements qu’elle a reçues au premier semestre 2013. Une initiative saluée par l’Electronic frontier fundation (EFF) qui milite pour que les entreprises protègent les données personnelles de leurs clients contre les intrusions gouvernementales. Apple rejoint ainsi le «club» des grands groupes internet qui ont déjà publié leur rapport de transparence, pour la plupart à la suite du scandale Prism, à l’image de Google, Microsoft, LinkedIn ou Twitter.

72 demandes provenant de France

Apple a reçu 719 requêtes gouvernementales venant du monde entier, et elle a fait droit à 225 d’entre elles. Dans le détail, a France a envoyé des demandes portant sur 72 comptes, dont 14 acceptées par Apple. Ce sont les pays européens qui ont le plus envoyé de demandes après les Etats-Unis qui arrivent largement en tête. Le Royaume-uni arrive deuxième avec 141 comptes concernés, l’Espagne troisième avec 104 comptes, suivie par l’Allemagne qui a envoyé 93 requêtes. A titre de comparaison, seules six requêtes viennent de la Chine, et une de Russie.

Mais la grosse inconnue reste l’ampleur des requêtes américaines. «A cette date, le gouvernement américain interdit à Apple de divulguer, sauf dans de larges fourchettes, le nombre d’ordres de sécurité nationale, le nombre de comptes affectés par ces ordres, ou si des informations, comme des emails, ont été divulguées», peut-on lire dans le communiqué. Apple déclare en avoir reçu entre 1000 et 2000, et avoir donné suite à entre zéro et 1000 d’entre elles. «Nous contestons fermement cette obligation de silence et nous travaillons à la levée de cette restriction par des rencontres et des échanges avec la Maison Blanche, le procureur général des Etats-Unis, des personnalités du Congrès et les tribunaux.»

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