La reconstruction minutieuse d’une ville de Londres cauchemardesque et la promesse d’une grande liberté d’action pour le joueur… Bien avant sa sortie, Dishonored, l’histoire de Corvo Attano, accusé à tort de régicide, suscitait déjà les attentes des critiques. Mais s’il se montre au final bien court, le nouveau titre de Bethesda, disponible sur consoles Xbox, PS3 et sur PC n’est pas loin de tenir toutes ses promesses.
Avec son esthétique de l’époque victorienne, versant tantôt dans le pointillisme, tantôt dans l’impressionnisme, la ville de Dunwall, envahie par la peste, constitue une aire de jeu ‘idéale’. Pensée comme une ville-personnage, l’atmosphère délétère de Dunwall se révèle par petites touches, au fil de la dizaine de missions assignées à Corvo.
Grafittis sur les murs, bruit sourd des ‘tallboys’, des policiers munis d’échasses qui assainissent la ville par le feu, ou voix caverneuse du Régent diffusée par hauts parleurs… Les concepteurs ont voulu distiller, avec minutie, l’atmosphère oppressante de Dishonored. Les personnages secondaires, participent aussi par leur cynisme ou leur amertume, à l’ambiance générale du titre.
Voir : Dunwall, la ville-personnage de Dishonored
En réalité, Dishonored constitue la synthèse réussie de plusieurs créateurs. Le studio lyonnais Arkane, racheté par l’américain Bethesda (Fallout, Skyrim…) en 2010, est à l’oeuvre . Autour du fondateur d’Arkane, Raphaël Colantonio, on retrouve le touche-à-tout Viktor Antonov, qui s’est notamment illustré dans le jeu Half-Life 2. Harvey Smith, qui a participé à la conception des premiers épisodes de la série cyberpunk Deus Ex, est également de la partie.
Lire : ‘Dishonored’, perle noire de l’E3
L’apport de ces différents créateurs transparaît dans la conception de certains niveaux de jeux. Dans certains passages, on retrouve les réminiscences glauques d’un Arx (…) Lire la suite sur lemonde.fr
‘Dishonored’, jeu d’orfèvres
M. Antonov :’Le dessin, la parole, l’écriture sont ce qui coûte le moins cher dans la production d’un jeu’
Dunwall, la ville-personnage de ‘Dishonored’
‘Hell Yeah !’, une demi-journée en Enfer
FIFA 13, le test
Inscrivez-vous aux newsletters du Monde.fr