Des éco-prestataires plutôt qu’un éco-festival?

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Suffit-il d’utiliser des gobelets consignés et de placer trois poubelles de tri, des cendriers et une affiche sensibilisatrice tous les trois cent mètres sur le site d’un événement culturel pour le labelliser «écolo»? Pas sûr. Sur place, les bons réflexes des festivaliers, des organisateurs, des artistes ne sont pas les seuls paramètres à prendre en compte et n’ont que peu d’influence sur l’empreinte carbone de l’évènement.

Lorsqu’il s’agit d’un festival important, faisant appel à de multiples prestataires, si l’on tient compte des déplacements et de la logistique, le chiffre peut vite grimper. Et les poubelles vertes, jaunes et bleues n’y changeront pas grand-chose.

Un label pour les prestataires

C’est pourquoi le syndicat national des prestataires de l’audiovisuel scénique et événementiel (Synpase) a décidé de développer un label destiné à certifier les prestataires. «Depuis mai 2011, en partenariat avec Ecocert environnement (un organisme agréé par l’Etat, qui certifie des labels environnementaux, ndlr), il vise à réduire l’empreinte des professionnels du spectacle», explique Charlotte Haroug, chargée du développement durable pour Synpase.

«Il repose sur trois volets, continue Charlotte Haroug: l’environnement, le social et l’économique. Nous envoyons un questionnaire que les prestataires doivent remplir en ligne. Ils uploadent ensuite les justificatifs et s’ils ont la moyenne sur les trois volets, le dossier passe devant une commission d’attribution qui valide les notes et attribue l’agrément pour trois ans.»

A en croire cette responsable, de plus en plus de demandes arrivent sur sa table. Depuis 2011, les deux premières sessions d’attribution ont distribué onze labels. (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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