Des bracelets connectés pour scruter les visiteurs des parcs Disney

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La firme de Mickey a investi un milliard de dollars dans un système high-tech qui lui permet de mieux cerner le comportement de ses visiteurs. Et, à terme, d’en tirer profit.

Le bracelet connecté a le vent en poupe, et certaines entreprises l’utilisent déjà dans des applications originales. Le système MyMagic+, dans lequel Walt Disney a investi un milliard de dollars, propose depuis plusieurs mois aux visiteurs des parcs à thèmes de Disney World, à Orlando, un suivi dernier cri: grâce à un bracelet à l’effigie de Mickey Mouse à son poignet, le comportement de chaque visiteur est scruté par l’entreprise. Celle-ci peut ainsi observer dans quels restaurants et autres magasins les badauds passent le plus de leur temps, ou encore pour quelles attractions ils font le plus de queue.

Des informations qui peuvent aider Disney à améliorer et enrichir l’expérience des visiteurs de ses parcs, en déterminant par exemple les endroits où ajouter du personnel. Une «innovation utile», selon Nicolas Goldstein, fondateur du site Les-Objets-Connectés.fr, qui permettrait à Disney de «toujours conserver une longueur d’avance»: les données recueillies pourraient aussi être utilisées pour envoyer courriels et textos aux vacanciers en cas de changements impromptus, comme lors de l’ouverture de réservations pour telle ou telle attraction pour laquelle l’attente est particulièrement longue.

De quoi créer «une expérience plus immersive, plus unique et plus personnelle», selon Tom Staggs, le responsable de la division Parks and Resorts (parcs et hôtels) du groupe Disney, cité par Business Week . Et le journal américain de relever la possibilité pour le personnel d’appeler un enfant par son prénom, ou encore de souhaiter à quelqu’un un joyeux anniversaire. Si le système en venait à être généralisé – il n’est aujourd’hui proposé qu’aux personnes ayant reservé sur Internet – , il est également possible d’imaginer des réorganisations dans les parades des personnages costumés, selon la (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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