Au salon de l’E3, qui s’est tenu du 11 au 13 juin, il n’y a pas que les trois consoliers traditionnels qui mettent en avant les capacités de leurs nouvelles machines. De nouveaux arrivants tentent de séduire les joueurs. Connu pour ses cartes graphiques, Nvidia entend prendre des parts avec sa machine, baptisée “Shield”. Cette console se présente d’abord comme un hybride, entre console portable avec son écran rabattable et sa manette similaire à celle des consoles de jeux.

Utilisant le système d’exploitation Android de Google, Shield se veut aussi une console ouverte. En utilisant les possibilités du cloud gaming, la console permet aussi de diffuser les images du jeu sur plusieurs écrans. La machine est attendue pour la fin du mois de juin, aux Etats-Unis, au prix de 349 dollars (environ 261 euros).

L’Oculus Rift était l’une des attractions de cette nouvelle édition du salon de l’E3. Ce casque propose une expérience très immersive pour le joueur. L’Oculus Rift a été largement plébiscité, lors d’une campagne de financement participatif. Alors que les initiateurs du projet demandaient 250 000 dollars, ils en ont obtenu dix fois plus en un mois.

Peu après la campagne sur Kickstarter, le système a reçu le soutien d’acteurs de premier plan de l’industrie du jeu : Gabe Newell de Valve, Cliff Bleszinski d’Epic Games, ou encore John Carmack d’id Software. Des projets concurrents sont d’ailleurs lancés sur Kickstarter, à l’image du système Omni.

Ce n’est également pas la première fois que les concepteurs de jeu s’intéressent aux potentialités des casques immersifs. L’expérience du Virtual Boy de Nintendo, en 1995 a tourné court. Dès le début des années 1990, Sega avait également présenté un casque de réalité virtuelle, destiné à la console Megadrive, mais l’avait ensuite abandonné.

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