Data democratia : les bases de données nous mènent-elles vers Big Brother ou vers une démocratie renforcée ?

Author:

L’internaute partage toujours plus d’informations, permettant aux publicitaires de très vite emporter son adhésion, mais les citoyens donnent aussi beaucoup d’informations sur leurs préférences… politiques.

La révolution de l’information, c’est son accroissement considérable et l’amélioration permanente des moyens pour la traiter et l’analyser.

Internet, abolissant les frontières, permettait à l’origine d’échanger plus rapidement et à moindre coût des informations existantes. Le web, qui semble sans limite, a peu à peu transformé cet échange en production  massive d’informations nouvelles par ses utilisateurs laissant au passage d’innombrables traces d’eux-mêmes. Tous les jours, ce sont par exemple 2,45 milliards de contenus différents qui sont postés sur Facebook. A l’aube de l’an 2020, il y aura 10 400 milliards de gigaoctets de données déversées tous les mois sur Internet. Ces précieuses données sont exploitables si celui qui s’y intéresse est d’abord en capacité de les stocker puis de les traiter : c’est ce qu’on appelle le « big data ».

Les applications du « big data » sont en théorie sans limites et dans tous les domaines, à commencer par le marketing et la stratégie commerciale des entreprises qui les premières ont commencé à exploiter ces mines d’or. Un grand nombre de ces données permettent de savoir assez précisément ce que nous aimons ou pas, ce que nous consommons régulièrement, ce dont nous avons envie ou besoin. Les technologies les plus innovantes de traitement permettent depuis quelques temps déjà de cibler un individu ou un groupe d’individus afin de lui délivrer le bon message, de lui offrir le service souhaité, de lui proposer le produit recherché.

Les consommateurs partagent beaucoup d’informations qui permettent aux publicitaires de très vite emporter son adhésion mais ces informations permettent aussi de comprendre ce que nous pensons. Les citoyens donnent aussi beaucoup d’informations sur leurs préférences… (…)lire la suite sur Atlantico

L’expansion de la droitosphère sur le web signe-t-elle le desserrement de la contrainte sur la liberté d’expression imposée par une certaine gauche depuis 40 ans ?
Google est-il en train de perdre la course de l’internet sur mobiles ?
Pourquoi Aaron Swartz devient un martyr du web aussi vite ?
Existe-t-il une insidieuse police de la pensée sur le Web ?
Android, iPad, Chine, monétisation sur mobile… : le rapport qui dit tout sur les tendances du Web en 2012

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Data democratia : les bases de données nous mènent-elles vers Big Brother ou vers une démocratie renforcée ?

Author:

L’internaute partage toujours plus d’informations, permettant aux publicitaires de très vite emporter son adhésion, mais les citoyens donnent aussi beaucoup d’informations sur leurs préférences… politiques.

La révolution de l’information, c’est son accroissement considérable et l’amélioration permanente des moyens pour la traiter et l’analyser.

Internet, abolissant les frontières, permettait à l’origine d’échanger plus rapidement et à moindre coût des informations existantes. Le web, qui semble sans limite, a peu à peu transformé cet échange en production  massive d’informations nouvelles par ses utilisateurs laissant au passage d’innombrables traces d’eux-mêmes. Tous les jours, ce sont par exemple 2,45 milliards de contenus différents qui sont postés sur Facebook. A l’aube de l’an 2020, il y aura 10 400 milliards de gigaoctets de données déversées tous les mois sur Internet. Ces précieuses données sont exploitables si celui qui s’y intéresse est d’abord en capacité de les stocker puis de les traiter : c’est ce qu’on appelle le « big data ».

Les applications du « big data » sont en théorie sans limites et dans tous les domaines, à commencer par le marketing et la stratégie commerciale des entreprises qui les premières ont commencé à exploiter ces mines d’or. Un grand nombre de ces données permettent de savoir assez précisément ce que nous aimons ou pas, ce que nous consommons régulièrement, ce dont nous avons envie ou besoin. Les technologies les plus innovantes de traitement permettent depuis quelques temps déjà de cibler un individu ou un groupe d’individus afin de lui délivrer le bon message, de lui offrir le service souhaité, de lui proposer le produit recherché.

Les consommateurs partagent beaucoup d’informations qui permettent aux publicitaires de très vite emporter son adhésion mais ces informations permettent aussi de comprendre ce que nous pensons. Les citoyens donnent aussi beaucoup d’informations sur leurs préférences… (…)lire la suite sur Atlantico

L’expansion de la droitosphère sur le web signe-t-elle le desserrement de la contrainte sur la liberté d’expression imposée par une certaine gauche depuis 40 ans ?
Google est-il en train de perdre la course de l’internet sur mobiles ?
Pourquoi Aaron Swartz devient un martyr du web aussi vite ?
Existe-t-il une insidieuse police de la pensée sur le Web ?
Android, iPad, Chine, monétisation sur mobile… : le rapport qui dit tout sur les tendances du Web en 2012

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *