Confide, un Snapchat pour les échanges entre collègues

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Au lieu d’échanger des photos, l’application propose aux professionnels de partager des textes confidentiels, qui s’effacent automatiquement au bout de quelques secondes.

Les messages éphémères envoyés dans des applications sur smartphones ne sont pas destinés qu’aux adolescents. Les adultes, notamment dans le milieu de l’entreprise, peuvent également ressentir ce besoin d’échanger sans laisser systématiquement une trace sur le Web. Confide, une nouvelle application pour smartphones destinée aux professionnels, permet d’échanger du texte à un ou plusieurs destinataires, qui s’autodétruit au bout de quelques secondes. Une solution pour pouvoir échanger des sujets qui fâchent discrètement, sans crainte qu’une trace écrite atterrisse sur le bureau de son supérieur ou à la DRH?

Disponible sur l’App Store depuis le 8 janvier, Confide a été pensée et créée par Jon Brod, co-fondateur du service d’actualités localisées Patch, lancé par AOL en mars 2010, et Howard Lerman, PDG de Yext. L’idée leur est venue après que Lerman a écrit un e-mail à Brod à propos d’un potentiel employé. Un échange que Brod refuse d’avoir par discussion écrite pour ne pas laisser de traces dans ses e-mails… «Nous étions occupés et il nous a fallu 6 jours pour arriver à nous voir et en parler de visu!» a expliqué Howard Lerman au site GigaOM. Les deux inventeurs de Confide expliquent également que les échanges oraux, discrets, autour d’une tasse de café, n’ont pas d’alternative écrite.

Un fonctionnement inspiré de Snapchat

Confide est inspiré de l’application de partage de photos Snapchat, qui permet d’envoyer une photo ou une petite vidéo à un – ou plusieurs – de ses contacts, à la manière d’un SMS. Une fois réceptionnées, ces images s’autodétruisent au bout de dix secondes maximum, selon le choix de l’expéditeur. Avec Confide, on reprend le même principe, mais là où Snapchat laisse la possibilité de faire une capture d’écran d’un «snap», Confide monopolise complètement le doigt de (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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