Comment World of Warcraft sert les services secrets anglo-saxons

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Les services de renseignements américains et britanniques créent des personnages pour collecter des informations sur de possibles réseaux extrémistes.

Les États-Unis et la Grande-Bretagne espionnent les gigantesques plateformes de jeux en ligne, comme Second Life ou World of Warcraft, avec la crainte que des extrémistes ne les utilisent pour communiquer et planifier des attentats, selon le New York Times de lundi. Des espions créent ainsi des personnages dans ces jeux très populaires pour surveiller, collecter des informations et recruter des informateurs, selon le quotidien qui cite de nouveaux documents rendus publics par Edward Snowden, l’ancien consultant de l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA), actuellement recherché par Washington.

Ces nouvelles informations interviennent alors même que huit géants d’Internet (Microsoft, Google, Apple, Facebook, LinkedIn, Yahoo!, AOL et Twitter) ont pressé le président américain, Barack Obama, lundi d’encadrer les pratiques de surveillance, les révélations d’Edward Snowden ayant sérieusement entamé leur capital confiance auprès des utilisateurs. “Craignant que des réseaux terroristes ou criminels n’utilisent ces jeux pour communiquer secrètement, transférer de l’argent ou planifier des attentats, les documents montrent que des agents du renseignement ont pris position dans ces mondes peuplés d’avatars numériques qui incluent des elfes, des gnomes ou des top-modèles”, note le New York Times.

Protection de la vie privée

“Les espions ont créé des personnages pour fouiner et essayer de recruter des informateurs, tout en collectant des données et le contenu de communications entre joueurs”, ajoute le rapport. “Les militants se servent souvent de subterfuges dignes de jeux vidéo – fausses identités, voix, messageries instantanées – pour conclure des transactions financières, les espions américains et britanniques craignent qu’ils n’opèrent dans ces (…)

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