Chez Yahoo!, les salariés se notent et se virent entre eux

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La patronne du groupe, Marissa Mayer, a mis en place l’an dernier une nouvelle méthode d’évaluation de son personnel. Résultat : près de 600 salariés auraient été licenciés à cause de mauvaises notes attribuées par leurs managers.

À peine nommée aux commandes de Yahoo!, Marissa Mayer lançait durant l’été 2012 son programme de «boîte à idées» avec pour ambition de faire de l’entreprise «le numéro un absolu des groupes où il fait bon travailler». Le principe: inciter les employés de l’entreprise à partager leurs suggestions afin d’améliorer leurs conditions de travail, et par là même, leur productivité. Aujourd’hui ce ne sont plus de bonnes idées que les salariés de Yahoo! partagent sur les réseaux internes du groupe, mais leurs critiques à l’égard de la politique de ressources humaines engagée par leur patronne, révèle le site spécialisé All Things D.

La lune de miel s’est en effet très vite assombrie quand, en octobre 2012, Marissa Mayer a mis en place un système d’évaluation de son personnel qui consiste à situer les salariés sur une courbe en forme de cloche selon qu’ils ont réalisé ou non leurs objectifs annuels et trimestriels. «Ces objectifs seront déclinés en cascade à l’échelle d’un service, d’une équipe et par individu», détaillait alors la patronne de Yahoo! dans un memo interne. Au bout de la chaîne, des managers notent leurs collègues selon leurs performances.

Une appréciation qui n’est pas sans conséquence. Selon All Things D, les employés «sous-performants» – à savoir ceux qui ont «raté» ou «raté occasionnellement» leurs objectifs «au moins deux fois sur les cinq derniers trimestres évalués»- sont tout simplement licenciés. Ces dernières semaines, plus de 600 personnes auraient ainsi été remerciées par Yahoo! -certes avec des indemnités – mais selon des critères qui sont de plus en plus décriés en interne.

Notation «forcée»

Certains managers affirment ainsi sur les réseaux internes du groupe qu’ils ont été «forcés» à donner des mauvaises (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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