Ces branchés qui débranchent, la nouvelle tendance du Web

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Près de 20 % de la population française est coupée des nouvelles technologies, selon une étude de Havas Media. Pour une majorité, ce sont des débranchés volontaires qui ont peur de « Big Brother » ou veulent réinvestir dans la vie réelle.

Alors que le monde s’apprête à fêter l’arrivée du nouvel iPhone 5 comme un événement planétaire et que les messages pullulent chaque jour plus nombreux sur Twitter, toute une frange de la population reste totalement étrangère à cette effervescence. Ainsi, 20% des Français seraient coupés des nouvelles technologies, selon une étude très fouillée réalisée par l’agence Havas Media (groupe Havas).

Pour la moitié d’entre eux, la déconnexion serait subie: ce sont les plus vieux (4%) et les plus pauvres (3,8%). Ainsi, 75% des plus de 70 ans ne sont pas connectés à Internet. Et les foyers où le revenu net mensuel est inférieur à 900 euros peinent à s’équiper d’un micro-ordinateur et à s’acquitter d’un forfait Internet. «Certes, la fracture numérique a été divisée par deux mais aujourd’hui elle ne se résorbe plus», souligne Dominique Delport, le PDG de Havas Media France.

Ce qui crée un double paradoxe, souligne cet expert des médias: les plus vieux, qui sont ceux souffrant le plus de l’isolement, ne bénéficient pas des réseaux sociaux. Et les plus pauvres ne bénéficient pas de ce média des bonnes affaires et des promotions.

La peur de  Big Brother»

À l’opposé de ces situations subies, toute une partie de la population refuse Internet par choix et se déconnecte volontairement. Soit ce sont des «flippés» du Web (7,2%), qui redoutent le côté «Big Brother» de l’Internet, craignent de laisser des traces sur le réseau, leurs codes bancaires, des informations personnelles, etc. Ces «flippés» du Net, comme les appelle Havas Media, ont le plus souvent entre 35 et 59 ans, sont actifs ou jeunes retraités, ont les moyens, ont des enfants ou des ados encore au domicile. Mais ils développent une méfiance vis-à-vis du Web et une relative (…)

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