Capgemini en passe de reprendre Euriware

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Le premier groupe français des services informatiques a été retenu pour racheter la filiale d’Areva.

Officiellement, rien ne filtre. Mais lundi soir, à 18 heures, lors d’un comité central d’entreprise extraordinaire d’Euriware, «le repreneur sera Capgemini», a annoncé en direct, dans un tweet, Thierry Achaintre, délégué CGT. Les autres représentants du personnel ont confirmé l’information. Mais la direction de Capgemini et celle d’Areva «ne font pas de commentaire».

Depuis juin dernier, le président d’Euriware Christian Petit avait indiqué la mise en vente de la «filiale captive» dans les services informatiques du groupe nucléaire. Euriware avait réalisé, en 2012, plus de 50 % de ses 288 millions d’euros de chiffre d’affaires auprès de sa maison mère, Areva. Cette part avait plutôt tendance à augmenter ces dernières années. Car dans un environnement très concurrentiel, son chiffre d’affaires plafonnait sous les 300 millions d’euros par an depuis 2008, ce qui reflétait un recul du volume global des contrats auprès d’autres clients qu’Areva dans les services informatiques, notamment EDF. Pour redynamiser sa filiale, plusieurs solutions avaient été envisagées par le groupe nucléaire, notamment le rachat d’une autre société de services informatiques. Mais finalement, la décision de vendre la quasi-totalité d’Euriware a été prise. De plus, cette cession s’inscrit dans le projet de vente d’au moins 1,2 milliard d’euros d’actifs du  plan d’action stratégique 2016  d’Areva.

Capgemini se renforce dans l’énergie

Atos, Steria et Capgemini étaient encore sur les rangs pour racheter Euriware. Face à ce projet, qui pourrait avoir des conséquences sociales, des représentants du personnel de la filiale informatique espéraient que le repreneur soit Capgemini qui saurait, selon eux, «par son expérience, gérer l’intégration». La France reste le premier pays du groupe français présidé par Paul Hermelin, avec 20.000 salariés pour des effectifs mondiaux de 125.000 personnes. (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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