MWC – Fin de partie pour la NSA qui ne pourra plus espionner nos communications. La solution: le Blackphone, un téléphone hyper-sécurisé que vient de dévoiler le salon Mobile World Congress…
On le sait depuis l’affaire Prism: les grandes oreilles de la NSA peuvent prendre la main sur nos smartphones, écouter nos conversations, accéder à nos échanges et messages. Ou plutôt…pouvaient. Car avec le Blackphone, la fête de l’espionnage est comme qui dirait finie. Annoncé il y a quelques semaines par la joint venture composée de l’espagnol GeeksPhone et de l’américain Silent Circle, le Blackphone est présenté au Mobile World Congress, le salon de la téléphonie mobile qui ferme ses portes ce soir à Barcelone.
Vie privée: il ne lâche rien!
Ressemblant à un classique smartphone 4G à écran de 4,7 pouces, équipé de 16 Go de stockage et d’un capteur de 8 mégapixels, le Blackphone est animé par un processeur quadri-coeur cadencé à 2 GHz. Jusque là, rien que du très classique. Mais sitôt en mains, le terminal révèle sa singularité. Son système d’exploitation est PrivatOS, une version hyper-sécurisée d’Android (4.3 et 4.4) qui ressemble à tout sauf à Android. Un logiciel libre de cryptage nommé PGP lui est associé, tandis que différentes applications dédiées, comme une de stockage sur le cloud, sont pré-chargées.
Grâce à cette combinaison, impossible d’intercepter les communications que le téléphone peut effectuer: messages vocaux ou écrits, le Blackphone ne lâche rien, toutes les informations sont cryptées. Notre vie retrouve son caractarère privé… Quant aux classiques applications téléchargeables sur Google play, on pourra tout verrouiller: décider que telle ou telle appli n’accède pas aux contacts, n’utilise pas le réseau data, etc. Après quelques minutes en mains, le Blackphone semble très simple d’emploi.
En attendant qu’un kit soit proposé aux développeurs en avril pour optimiser le Blackphone, il est d’ores (…) Lire la suite sur 20minutes.fr
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