Big «Mother» veille sur l’Internet des objets

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Sense, le pionnier du secteur, lance une plate-forme capable de faire dialoguer plusieurs objets connectés.

C’est un véritable phénomène. Chaque semaine un nouvel objet connecté fait son apparition. C’est dans ce contexte que Rafi Haladjian, souvent présenté comme un des «pères» des objets connectés, le co-inventeur du lapin Nabaztag, a imaginé Mother. Cette «mère» d’un nouveau genre a les courbes d’une poupée russe et veille sur toute une famille d’objets connectés reliés entre eux par des capteurs, baptisés «cookies» intégrés dans le giron de Mother.

L’idée originale de Rafi Haladjian, fondateur de Sense, est de laisser à chacun le soin de définir la fonction de ces capteurs. Au choix, ils peuvent servir à compter le nombre de pas que l’on effectue dans une journée, s’accrocher sur une porte pour détecter les éventuelles intrusions ou encore servir de thermomètre dans une chambre, voire mesurer un taux d’humidité pour une plante verte

«Au total, une quinzaine de fonctions pourront être déterminées», explique Rafi Haladjian, convaincu que les objets communicants vont envahir notre quotidien. «Demain, nous aurons trente ou quarante objets connectés à nos domiciles, peut-être une centaine. Il sera inconcevable de dépenser une centaine d’euros ou plus pour chacun. Mother, qui sera commercialisée dès mars, sera vendue 199 euros, avec quatre cookies», ajoute-t-il. Et les quatre cookies supplémentaires seront vendus 88 euros. Ce positionnement prix doit lui permettre de se différencier des nombreux concurrents déjà présents sur le marché. Par exemple, les bracelets connectés destinés à évaluer l’activité physique sont généralement vendus entre 100 et 120 euros.

Une autonomie d’un an

Autre particularité, Sense a développé sa propre norme de radio pour faire communiquer ses objets entre eux. Un standard qui a l’avantage de consommer très peu d’énergie. Ainsi, avec une simple pile bouton, les cookies disposent d’environ un an d’autonomie. Un point important (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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