Quel voyageur n’a jamais été frustré de ne pas pouvoir surfer sur Internet avec son smartphone ou sa tablette durant un vol ? L’addiction de chacun pourrait être bientôt satisfaite. L’Arcep, le gendarme des télécoms en France, vient de lancer une consultation publique visant à autoriser les compagnies aériennes à utiliser les fréquences 3G et 4G dans l’espace aérien français. L’idée est de permettre aux transporteurs d’installer des émetteurs 3G et 4G dans leurs avions, qui seraient activés durant le vol pour fournir un accès à l’Internet mobile, exactement comme une antenne-relais le ferait au sol.

Attention, prévient toutefois l’Arcep : “Chaque compagnie aérienne aura le choix de proposer effectivement de tels services, et choisira le cas échéant le tarif auquel ces services seront proposés en vol.” Il ne faut pas rêver : ce confort sera dans un premier temps réservé aux passagers qui auront payé cher leur siège en classe “business”, ou sera facturé en option à prix d’or. Les communications passent de l’avion au sol via une liaison satellite, qui coûte extrêmement cher. Et l’état actuel de la flotte mondiale de satellites ne permettrait pas de laisser surfer les centaines de milliers de passagers aériens en permanence : les “tuyaux” sont sous-dimensionnés pour cet usage.

Toujours hors ligne au décollage et à l’atterrissage

Le projet de décision de l’Arcep ne concerne que les phases de vol au-dessus de 3 000 mètres d’altitude. Exit donc les phases de décollage et d’atterrissage des avions de ligne, qui sont de toute façon soumises à des réglementations de sécurité très strictes interdisant l’utilisation des appareils émettant ou recevant des ondes. Même si Air France (à la suite de certaines compagnies américaines) (…)

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