Avion électrique : trois nouveaux records du monde pour Rolls Royce

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Le Spirit of Innovation de Rolls Royce est tout simplement le véhicule électrique le plus rapide au monde : 623 km/h. Lors de ses derniers vols d’essais, l’aéronef a cumulé trois records.


[EN VIDÉO] La Darpa travaille sur un avion électrique à décollage vertical
  Les avions à décollage vertical existent depuis environ une centaine d’années mais ce nouveau modèle présenté par la Darpa (l’agence de recherche et développement de l’armée américaine) est tout à fait étonnant. Lors du vol, ses ailes pivotent et permettent d’atteindre une vitesse élevée en très peu de temps. Voici en vidéo une démonstration de cet avion d’un nouveau genre. 

Après des essais moteur au sol, puis un premier vol de 15 minutes le 15 septembre dernier au Royaume-Uni, le Spirit of Innovation conçu par Rolls-Royce passe maintenant à la vitesse supérieure en cumulant trois records du monde. Avec son puissant moteur électrique de 400 kW développant l’équivalent de 500 ch, le Spirit of Innovation a décollé le 16 septembre à 15 h 45 depuis la base aérienne de Boscombe Down dans le Wiltshire (Angleterre). Alors que l’objectif du constructeur était de parvenir à dépasser la vitesse de 480 km/h, l’aéronef s’est maintenu à 555,9 km/h sur une distance de 3 km. Un record absolu pour un avion électrique. Mieux encore, Rolls-Royce aurait également enregistré une pointe à 623 km/h.

Le Spirit of Innovation est également détenteur d’un second record de vitesse sur distance, avec 532,1 km/h sur 15 km. Enfin, la Fédération aéronautique internationale doit également homologuer un dernier record, celui de la vitesse ascensionnelle la plus rapide pour un avion électrique. L’appareil est monté à 3.000 mètres en seulement 202 secondes.

Sur cette vidéo, on peut voir le Spirit of Innovation évoluer lors de ses différentes séances d’essai. © Rolls-Royce

Un bel avion est un avion qui vole bien

Bref, le Spirit of Innovation est pour le moment le véhicule électrique le plus rapide au monde. À son palmarès s’ajoutent également des prouesses technologiques. Ainsi, avec les 6.000 cellules, sa batterie formerait la plus grande densité jamais intégrée dans un avion. Bien plus que de battre des records, l’avion est surtout un concentré de technologies dont l’objectif est d’équiper dans l’avenir des avions de ligne 100 % électrique ou des taxis volants. Il pourrait bien s’agir d’un futur proche puisque Rolls-Royce et l’avionneur Tecnam travaillent avec Widerøe, une compagnie aérienne régionale norvégienne, afin de construire un avion de transport électrique qui serait opérationnel à l’horizon 2026.

L’avion électrique de Rolls-Royce paré au décollage

Article de Louis Neveu publié le 04 mars 2021, modifié le 05 mars 2021

Voici venu le moment du dernier essai au sol du Spirit of Innovation, l’avion de course électrique conçu par Rolls-Royce. Entièrement assemblé, l’aéronef a pu réaliser avec succès des manœuvres au sol pour tester la bonne intégration de son système de propulsion électrique à la cellule.

Le développement de la cellule de l’avion est validé, le moteur a été testé, les différents éléments assemblés, voici venu le temp de faire les premiers tours de roues pour l’avion électrique ACCEL (Accelerating the Electrification of Flight) de Rolls-Royce. Il ne s’agit pas de réaliser un vol, mais ce que l’on appelle le roulage de l’avion sur le taxiway, autrement dit, la piste. Le Spirit of Innovation, c’est son nom de scène, a ainsi pu évoluer au sol propulsé par son moteur électrique de 500 ch, soit 400 kW.

Malgré les apparences, même si l’avion semble s’être contenté de simples tours de roues sans prendre l’air, il s’agit d’un test critique et du dernier essai avant un premier vol. Il permet de vérifier la bonne intégration du système de propulsion de l’avion dans la cellule et son comportement au sol lors du roulage. Maîtriser un avion doté d’une telle puissance de moteur est assez difficile surtout sur un appareil équipé d’un train dit classique, c’est-à-dire avec une roue à l’arrière du fuselage et non à l’avant comme sur la plupart des avions modernes.

Le « roulage », un test critique

Il faut pouvoir doser de façon précise la puissance avec un couple moteur qui a tendance à faire pivoter l’avion du côté gauche durant le roulage. Le risque est que, à chaque changement de direction, la force centrifuge qui s’applique sur le centre de gravité vienne amplifier le mouvement de façon trop importante. Une correction tardive ou trop faible peut alors engendrer un tête-à-queue destructeur. Cette opération de roulage est également l’occasion de vérifier sa bonne combinaison avec le système de freinage.

Le premier vol est prévu pour ce printemps et, à pleine puissance, l’appareil pourra évoluer à plus de 480 km/h, soit le record de vitesse pour un avion électrique. Comme pour la Formule 1, cette vitrine technologique permettra d’introduire certaines innovations dans les avions de demain. C’est notamment le cas de la batterie haute densité de l’appareil.

Aviation : Rolls-Royce teste son moteur électrique de 500 chevaux

Article de Louis Neveu, publié le 05/10/2020

Rolls-Royce a terminé les tests de sa technologie révolutionnaire qui équipera l’avion tout électrique le plus rapide au monde. Avec son moteur de 500 chevaux et une batterie révolutionnaire, l’appareil pourrait dépasser les 480 km/h.

Après le développement de la cellule, voici celui du moteur électrique de l’avion de vitesse ACCEL (Accelerating the Electrification of Flight) de Rolls-Royce. Le constructeur vient d’achever les tests en grandeur nature du puissant moteur électrique de l’avion de course. Pour le tester, Rolls-Royce l’a fixé sur le bâti moteur d’une réplique de la cellule de l’appareil.

Le moteur développe une puissance inégalée de 500 chevaux. Avec lui, la firme compte battre le record de vitesse en avion électrique en le faisant évoluer à plus de 480 km/h. Lors des essais, l’hélice a été amenée avec succès à plein régime avec environ 2.400 tours par minute. Pour faire fonctionner le moteur, c’est une puissante batterie très dense composée de 6.000 cellules qui est à l’œuvre.

Objectif : zéro émission carbonée en 2050

Comme en aviation, les contraintes sont importantes ; c’est sur cette batterie que repose l’essentiel de l’innovation. Elle doit être la plus légère possible et également disposer d’un système de protection thermique et de refroidissement efficace. Un véritable défi pour le constructeur ainsi que pour l’avenir de l’aviation électrique. Rolls-Royce prétend qu’à elle seule, elle pourrait alimenter en énergie 250 foyers.

À l’origine, l’avion de course devait faire ses premiers vols cette année. La crise sanitaire actuelle et ses contraintes vont certainement décaler le processus, mais la firme reste confiante et compte réaliser son record de vitesse en début d’année prochaine. Pour Rolls-Royce, le développement de l’ACCEL n’est que le début d’un investissement dans la création de motorisation pour avions de ligne dégageant zéro carbone à l’horizon 2050.

Avion électrique : Rolls-Royce prêt à battre le record du monde de vitesse

Article de Louis Neveu, publié le 20/12/2019

Rolls-Royce a mis au point la cellule de l’avion électrique de course dans le cadre de son projet ACCEL. Avec cet appareil, il compte dépasser les 480 km/h ! Premier essai au printemps 2020.

Lorsque Futura a présenté le projet d’avion électrique de vitesse ACCEL de Rolls-Royce, il ne s’agissait que d’un concept. Aujourd’hui, le constructeur a mis au point la cellule de l’appareil. En aviation, il se dit qu’un bel avion est un avion qui vole bien. Le design du projet ACCEL est plutôt réussi, même s’il ressemble très fortement à celui d’un avion de course, le Sharp Nemesis NXT. C’est finalement assez logique puisqu’il est dérivé de ce racer constitué essentiellement de fibre de carbone. À la différence du Nemesis NXT, qui détient le record de vitesse pour un avion de sa catégorie avec une pointe à 657 km/h, l’ACCEL culminera à plus de 480 km/h avec son moteur électrique. Si Rolls-Royce y parvient, il sera l’avion de course électrique le plus rapide. Pour le moment, le record est de 334 km/h. Il est détenu par un Extra 330, un avion de voltige modifié, dont la motorisation a été remplacée par un moteur Siemens.

Vers un record en 2020

C’est en 2020 que le constructeur compte faire voler l’appareil qui sera équipé de trois moteurs électriques conçus par Yasa cumulant une puissance d’au moins 500 chevaux. C’est une batterie de 750 kW comprenant 6.000 cellules qui alimente le moteur. Pour atteindre une telle vélocité, la batterie chauffe énormément et leur refroidissement est l’un des points importants dans la conception de cet avion.

Baptisé ACCEL pour Accelerating the Electrification of Flight, cet avion de course permet à Rolls-Royce de mener des expérimentations afin de créer à l’horizon 2030 une motorisation hybride pour un véritable avion commercial.

Rolls-Royce va créer l’avion électrique le plus rapide du monde

Article de Marc Zaffagni, p ublié le 03/01/2019

Rolls-Royce et ses partenaires planchent sur un avion électrique monoplace. Il est susceptible de battre le record du monde de vitesse détenu depuis 2017, par un appareil conçu par Siemens.

Si tout se passe comme annoncé, en 2020, un avion électrique développé par Rolls-Royce devrait battre le record du monde de vitesse pour ce type d’appareil. Actuellement, il est détenu par l’Extra 330 LE équipé d’un moteur Siemens qui se l’est adjugé en 2017 avec 337,5 km/h. À la tête d’un groupement de plusieurs partenaires techniques, Rolls-Royce vise les 480 km/h et voudrait à terme s’attaquer au record de la coupe Schneider de 1931, lors de laquelle un hydravion Supermarine S.6B, doté d’un moteur Rolls-Royce « R », avait atteint 552 km/h.

Pour son avion électrique monoplace à hélice, le constructeur britannique est en train de développer une batterie de 750 kW dotée de 6.000 cellules. Le groupe propulseur est composé de trois moteurs électriques fabriqués par YASA qui délivrent un total de 500 chevaux. L’un des principaux défis techniques que les concepteurs doivent relever concerne le refroidissement de la batterie et des moteurs.

Un trajet Paris Londres avec une seule charge

Pour cela, une série de capteurs va surveiller en permanence 20.000 points dans le groupe motopropulseur, notamment la tension de la batterie, la température et l’état des moteurs. L’autonomie annoncée pourrait permettre d’effectuer un vol entre Paris et Londres d’une seule traite.

Par rapport à un avion conventionnel, les pales de l’hélice tournent à un régime beaucoup plus bas de 2.400 tours/minute pour offrir un fonctionnement plus stable et beaucoup plus silencieux. Rendez-vous en 2020 pour savoir si cet avion électrique a tenu sa promesse ! Rappelons que Rolls-Royce travaille également sur un projet de taxi volant électrique.

Douglas DC3 et C47  À partir de 1936, le DC3, avec ses ailes basses « cantilever » (sans mâts ni haubans) portant deux moteurs, son fuselage cylindrique et son aérodynamisme, devient l’archétype de l’avion de ligne moderne. D’autres appareils lui ressemblent (comme le Boeing 247) mais c’est lui qui se vend le mieux. Il est rapide (plus de 300 km/h), fiable et confortable, avec un rayon d’action de plus de deux mille kilomètres. Durant la seconde guerre mondiale, l’armée de l’air US le choisit comme avion de transport. Il devient le C47 (et le « Dakota » au Royaume-Uni), utilisé notamment pour les parachutages et le remorquage de planeurs. Décoré de bandes noires et blanches, il demeure un des symboles du débarquement des forces alliées en juin 1944. Après la guerre, le DC3 connaît une carrière d’avion de ligne d’une invraisemblable durée. Dans les années 1960, à l’heure où apparaissent les jets, il équipe notamment Air France comme moyen-courrier. Aujourd’hui encore, équipé de turbines remplaçant les moteurs à pistons, il vole dans quelques endroits du monde. L’appareil en photographie appartient à l’association France DC3, qui le produit en meeting aérien, comme ici à La Ferté Alais en mai 2009. © JL Goudet, DR 

Mitsubishi A6M, dit « Zero »  Chasseur-bombardier monoplace japonais, le Mistubishi A6M a été à partir de 1939 et a joué un grand rôle durant la guerre contre les États-Unis. Redouté des pilotes américains, ce puissant monomoteur à hélice (plus de 900 chevaux) est assez caractéristique des chasseurs de la seconde guerre mondiale. Le « Zero » (pour les Japonais), ou « Zeke » (pour les alliés), avait l’avantage d’une maniabilité exceptionnelle et d’une grande légèreté, lui garantissant une vitesse élevée (près de 600 km/h). Sa supériorité s’est cependant émoussée avec l’arrivée d’appareils américains beaucoup plus puissants (le P47 dépassait les 2.000 chevaux) et nombreux. Vulnérable car dépourvu de blindage afin de gagner du poids, il a fini par subir de lourdes pertes. Les Zeros en état de vol sont aujourd’hui extrêmement rares et toujours le résultat d’une reconstruction. Celui qui peut être admiré chaque année au meeting de La Ferté-Alais, près de Paris, est en fait un North American T6 modifié, qui fut utilisé dans plusieurs films de cinéma. © Paul Richter, Wikimedia commons, CC by-sa 3.0 

Chance Vought F4U Corsair  Ce chasseur-bombardier monoplace de l’armée américaine de près de quatre tonnes à vide a été conçu autour d’un puissant moteur Pratt Whitney, de 2.000 chevaux. Construit à partir de 1942, il a d’abord été engagé dans la guerre du Pacifique, durant la seconde guerre mondiale. Reconnaissable à son aile en W (qui permettait de raccourcir les jambes du train d’atterrissage), il était très rapide pour l’époque (plus de 600 km/h) et conçu pour se poser sur les porte-avions. L’avion a été ensuite utilisé par l’armée française en Indochine, à partir de 1952. Le « Corsair » doit aussi sa célébrité à une série télévisée, Les têtes brûlées en français, diffusée dans les années 1970. Le comédien Robert Conrad y jouait le rôle de Gregory « Pappy » Boyington, qui a réellement existé. © Gerry Metzler, Flickr, CC by-sa 2.0 

Messerschmitt Me 262  Cet éphémère chasseur-bombardier allemand, monoplace, de la seconde guerre mondiale, qui a volé entre 1944 et 1945, est le premier avion militaire à réaction. Les premiers essais ont lieu en 1941 (avec un moteur à pistons) et en 1942 avec deux réacteurs. Les vitesses atteintes en opération dépassaient les 800 km/h. Plus rapide que n’importe quel autre avion de l’époque, le Me 262 était très difficile à abattre et efficace en attaque. Cependant, son autonomie était faible, à peine plus d’une heure, ce qui donnait une distance franchissable d’un millier de kilomètres au maximum, donc un rayon d’action bien inférieur à la moitié en opérations. Ses réacteurs délivraient une puissance faible à basses vitesses. Capricieux, ils réagissaient mal aux remises de gaz, parfois en s’éteignant. La maîtrise du ciel par les armées alliées à partir du printemps 1944 a rendu difficile l’exploitation du Me 262 par l’armée allemande. © Noop1958, Wikimedia commons, DP 

Le Supermarine Spitfire et son moteur Rolls-Royce  Avec le Messerschmitt Bf 109, le Supermarine Spitfire est l’autre avion de chasse légendaire à s’être illustré durant la seconde guerre mondiale. C’est notamment grâce à lui que la Royal Air Force britannique a pu remporter la célèbre bataille d’Angleterre. Ce monoplan à ailes elliptiques se caractérise par son profil très aérodynamique qui lui permettait d’atteindre les 650 km/h grâce à son moteur Rolls-Royce. Le Supermarine Spitfire fut produit à plus de 20.300 exemplaires, avec des déclinaisons utilisées par plusieurs pays, notamment l’Égypte, la France, Israël ou encore la Turquie. © Jez, CC by-nc 2.0 

Le Messerschmitt Bf 109, un avion de chasse de référence  Conçu dans les années 1930 par l’ingénieur allemand Willy Messerschmitt, le Bf 109 s’illustra d’abord durant la guerre d’Espagne. Sa sophistication favorisa la création de techniques de combat inédites qui lui assurèrent une domination des airs durant toute la première moitié de la seconde guerre mondiale. L’appareil, qui fut produit à 33.000 exemplaires, utilisa successivement des moteurs Junkers Jumo et Mercedes-Benz. © Tony Cyphert, CC by-nc 2.0 

Le Stampe SV-4, l’avion biplan d’école devenu voltigeur  Imaginez une voiture d’auto-école grâce à laquelle des conducteurs deviendraient champions du monde de rallye automobile. C’est l’histoire du Stampe Vertongen SV-4. Dessiné en Belgique dans les années 1930 par Jean Stampe et Alfred Renard, il a été commercialisé à quelques exemplaires dans son pays natal et au Royaume-Uni. Environ 850 ont été construits à partir de 1946, en France par la SNCAN (Société nationale de constructions aéronautiques du Nord), et en Algérie par les AIA (Ateliers industriels de l’aéronautique). Le biplan, maniable et démonstratif, a servi d’avion d’école de début pour les futurs pilotes professionnels, civils et militaires. Leurs moniteurs inventent avec lui une nouvelle voltige et le SV-4A sera régulièrement champion du monde jusque dans les années 1960. Quasiment donné aux aéroclubs français, il a formé des milliers de pilotes amateurs. À partir des années 1980, il devient un avion culte, amoureusement restauré, et certains en refabriquent. Pourquoi le Stampe vole-t-il encore aujourd’hui ? Parce que c’est un merveilleux avion. © Le Vieux Biplan 

Le Fokker Dr.I, l’avion du Baron Rouge  Le Fokker Dr.I (ou Dreidecker, qui signifie « triplan » en allemand) est un avion de chasse allemand qui s’est illustré lors de la première guerre mondiale. Sa structure à trois ailes courtes superposées lui assurait une excellente maniabilité, notamment pour les virages serrés. L’avion a gagné ses lettres de noblesse aux mains de Manfred von Richthofen. Auteur de 80 combats victorieux, il fut surnommé le « Baron Rouge » en raison de la couleur de son appareil. © Julian Herzog, CC by 3.0 

Le Spirit of St. Louis (l’avion de Charles Lindbergh) et la traversée de l’Atlantique  Le 21 mai 1927, le Spirit of St. Louis piloté par l’aviateur américain Charles Lindbergh se pose sur l’aéroport du Bourget (au nord-est de Paris) après avoir parcouru d’une traite 5.808 kilomètres depuis l’aérodrome Roosevelt de Long Island (New-York, États-Unis). Cette première traversée transatlantique s’est faite en 33 h et 30 mn dans des conditions épiques. Afin d’alléger au maximum l’appareil et d’embarquer le plus de carburant possible, Charles Lindbergh avait renoncé à emporter un parachute et une radio. Le pilote a effectué l’essentiel du vol aux instruments car la fenêtre frontale de l’appareil était obstruée par un réservoir d’essence. © Wally Gobetz, CC by-nc 2.0 

Le Boeing B-29 Superfortress et les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki  Le Boeing B-29 Superfortress est un bombardier lourd qui a été conçu durant la seconde guerre mondiale. Utilisé par l’armée américaine à partir de 1944, il a principalement servi durant la guerre du Pacifique pour des campagnes de bombardements sur la Corée et le Japon. Le B-29 est surtout devenu tristement célèbre après avoir servi au largage des deux bombes atomiques sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. © Christopher Ebdon, CC by-nc 2.0 

Photo du Concorde, l’excellence technologique  Fruit d’une collaboration franco-britannique entre Sud-Aviation (devenue Aerospatiale) et la British Aircraft Corporation (devenue British Aerospace), le Concorde est, avec le Tupolev Tu-144 (développé en URSS), le seul avion supersonique à avoir servi au transport de passagers civils. Fabriqué en 20 exemplaires, ce quadriréacteur a assuré des vols commerciaux de 1976 à 2003, principalement des liaisons transatlantiques. Le vol Paris-New York assuré par Air France durait trois heures et demie. Malgré sa sophistication et son image emblématique, le Concorde fut un échec commercial car trop coûteux à entretenir et trop gourmand en carburant. Le coup fatal à la carrière de cet avion mythique survint le 25 juillet 2000 lorsqu’un Concorde d’Air France s’écrasa deux minutes après son décollage de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, entraînant la mort de 113 personnes. Les derniers vols commerciaux ont eu lieu le 31 mai 2003 pour Air France et le 24 octobre 2003 pour British Airways. © Indianadinos, CC by-nc 2.0 

Le Lockheed SR-71 Blackbird, un redoutable avion espion américain  Le SR-71 Blackbird, de la firme Lockheed, est un avion supersonique employé au cours de la guerre froide par la CIA, le département d’État américain, la Nasa ainsi que l’US Navy pour des missions de surveillance et d’espionnage photographique. Il fut en service entre 1968 et 1990. Cet avion au fuselage futuriste est également très présent dans l’imaginaire collectif à travers de nombreux films, séries télévisées et jeux vidéo qui ont emprunté son image. © mashleymorgan, CC by-nc 2.0 

Le Fouga Magister, l’emblème de la Patrouille de France  Le Fouga Magister est un avion à réaction conçu en France dans les années 1950. Reconnaissable à son empennage arrière en forme de « V », il fut d’abord employé pour l’entraînement des pilotes de l’armée de l’air et comme avion de liaison. Ses capacités en ont également fait un formidable avion de voltige qui fut utilisé par la Patrouille de France de 1956 à 1980. Fabriqué en un millier d’exemplaires, le Fouga Magister a été adopté par une vingtaine de pays. © Peter Gronemann, CC by-nc 2.0 

Le Blériot XI et la première traversée de la Manche en avion  Baptisé du nom de son illustre concepteur (qui fut aidé par Raymond Saulnier), le Blériot XI a marqué les débuts de l’aviation à plus d’un titre. Le 25 juillet 1909, il réalisa la première traversée de la Manche en parcourant 38 km à 61,6 km/h de moyenne grâce à son moteur Anzani à trois cylindres en éventail, développant 25 chevaux. Le Blériot XI a également été utilisé par l’armée française au cours de la première guerre mondiale pour des missions de reconnaissance. On peut l’admirer au musée des Arts et métiers à Paris et au musée de l’Air et de l’espace du Bourget. © Julian Herzog, CC by 3.0 

Le Mikoyan-Gourevitch MiG-21, un avion à réaction soviétique  Mis en service en 1960, le Mikoyan-Gourevitch MiG-21 est à ce jour l’avion à réaction le plus produit avec 11.000 exemplaires fabriqués et un peu moins de 800 toujours en activité. Emblème de la puissance militaire soviétique, le MiG-21 est considéré comme un avion très performant et agile qui fait appel au talent des pilotes dans les phases de combat. © U.S. Department of Defense, CC by-nc 2.0 

Le Falcon 7X, de Dassault Aviation, un avion présidentiel  Fabriqué par le français Dassault Aviation, le Falcon 7X est un avion d’affaires triréacteur commercialisé depuis 2007. Il peut emporter jusqu’à 16 personnes et parcourir un peu plus de 11.000 kilomètres (avec 8 passagers). C’est le premier appareil de cette catégorie à être équipé de commandes de vol électriques. Par ailleurs, sa conception a été entièrement réalisée sur ordinateur sans qu’aucune maquette physique ni prototype ne soit fabriqué. La présidence de la République française utilise deux Falcon 7X. © Liam McManus, CC by-nc 2.0 

L’Antonov An-225, le plus long et le plus lourd avion du monde  L’Antonov An-225 cumule les superlatifs. Cet avion fabriqué en Ukraine à l’époque où le pays était encore rattaché à l’URSS est tout simplement le premier avion porteur en longueur et en masse. Muni de six réacteurs et capable de transporter 250 tonnes de charge utile, il fut initialement conçu pour emporter sur son dos la navette spatiale russe Bourane, dont le programme a été abandonné en 1988. Ceci porta un coup fatal au destin de l’Antonov An-225, qui ne fut construit qu’en un seul exemplaire. © DAIHYUN JI, CC by-nc 2.0 

Photo de l’Airbus A380, l’un des plus gros avions civils de transport  L’A380 d’Airbus est un avion de ligne long-courrier qui fait partie des plus gros avions civils de transport. Ce quadriréacteur à double pont peut emporter jusqu’à 853 passagers ou 150 tonnes de fret selon sa configuration. Il dispose d’une autonomie de 15.400 kilomètres, ce qui lui permet de relier New York à Hong Kong sans escale. © Steevie, GFDL 

L’E-Fan d’Airbus, un avion 100 % électrique  L’E-Fan est un avion électrique bimoteur dont le développement par Airbus Group Innovations a débuté en 2011. Il peut voler durant une heure à 160 km/h de moyenne grâce à ses batteries lithium-ion situées dans les ailes et ses deux moteurs électriques développant 60 kW. Le 10 juillet 2015, l’E-Fan a effectué une traversée de la Manche en reliant Lydd, en Angleterre, à Calais. © Marc Schieferdecker, CC by-nc 2.0 

Solar Impulse, l’avion solaire qui veut faire le tour du monde  Solar Impulse est un projet d’avion solaire initié en 2003 par l’aventurier suisse Bertrand Piccard et le pilote André Borschberg, accompagnés par l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Ce monoplace dispose d’une envergure de 72 mètres et de quatre moteurs électriques (de 13,5 kW chacun) alimentés par 11.628 cellules photovoltaïques. Après un premier vol d’essai en 2010, le Solar Impulse 2 a décollé en mars 2015 d’Abou Dhabi (Émirats Arabes Unis) pour un tour du monde prévu en 13 escales. L’aventure s’interrompit en juillet de la même année à Hawaï, où l’appareil dut rester immobilisé suite à d’importants dommages sur ses batteries. © Matth1, GFDL 

L’Airbus A300-600ST ou l’avion « Beluga »  Il tient son surnom de « Beluga » en raison de la forme de sa carlingue qui évoque immédiatement l’apparence du cétacé du même nom. L’A300-600ST est un avion construit en cinq exemplaires par Airbus. Il sert à l’avionneur pour transporter les pièces volumineuses des appareils entre ses différents sites de production européens. Le Beluga peut emporter une charge utile de 50 tonnes. Dans sa soute qui mesure 7,4 mètres de diamètre et 37,7 mètres de long, il peut par exemple transporter deux ailes d’Airbus A330 ou un fuselage d’Airbus A320+. © Laurent ERRERA, CC by-sa 2.0 

Le SpaceLiner, un avion suborbital reliant l’Australie et l’Europe en 90 mn  SpaceLiner est un projet d’avion suborbital réutilisable sur lequel le Centre allemand pour l’aéronautique et l’astronautique a commencé à travailler en 2005. Cet avion pouvant transporter 50 passagers décollerait à la verticale comme les navettes spatiales. Une fois propulsé par son lanceur muni de 9 moteurs cryogéniques, l’engin pourra planer à très haute vitesse en parcourant de grandes distances. Théoriquement, un SpaceLiner pourrait relier l’Australie et le continent européen en 90 minutes. Cependant, ce projet très ambitieux n’aboutira pas, au mieux, avant 2040-2050. © ToSch1983, Deutsches Zentrum für Luft und Raumfahrt, GFDL 

Le Canadair CL-415, un bombardier d’eau à la capacité impressionnante  Le Canadair CL-415 est un avion bombardier d’eau fabriqué par la firme canadienne Bombardier Aéronautique. Spécialisé dans la lutte contre les incendies, il est utilisé par de nombreux pays, dont la France où il est affublé du surnom de « Pélican ». Cet avion réputé pour sa fiabilité possède deux réservoirs qui peuvent emmagasiner un peu plus de 6.000 litres d’eau. © Claudio, CC by-nc 2.0 

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