Avant la surveillance via Internet, on s’inquiétait de la surveillance… postale.

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Sur le blog BodySpaceSociety, le chercheur Antonio A. Casilli déterre une vieille missive de Thomas Jefferson, s’adressant à John Taylor, et datant du 26 novembre 1798. A cet homme politique et écrivain, celui qui sera président des Etats-Unis quelques années plus tard, confie 

«Je me dois de vous écrire une lettre politique. Mais les infidélités de la poste, et les circonstances de l’époque m’empêchent d’écrire pleinement, librement, alors que ma nature va à l’encontre des mystères, des sous-entendus, et des demi-confidences. Je ne sais ce qui me mortifie le plus : avoir peur d’écrire ce que je pense, ou que mon pays soit dans une telle situation». 

La lettre originale (complète ici)

«I owe you a political letter. Yet the infidelities of the post office and the circumstances of the times are against my writing fully and freely, whilst my own dispositions are as much against mysteries, innuendoes and halfconfidences.

I know not which mortifies me most, that I should fear to write what I think, or my country bear such a state of things.»

Via @OlivierTesquet. 

Retrouvez cet article sur Slate.fr

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