Aurélie Filippetti gâche l’inauguration de l’institut culturel de Google

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La ministre de la Culture, conviée à l’ouverture de ce nouveau lieu à Paris, a fait faux-bond à Google. Elle refuse de «servir de caution» à cette opération.

Aurélie Fillippetti ne participera pas à l’inauguration de l’institut culturel de Google. La ministre de la Culture, attendue ce mardi en fin d’après-midi rue de Londres, au siège parisien du géant du Web, a décidé de ne pas se joindre à cet événement. «Je ne veux pas servir de caution à une opération qui ne lève pas un certain nombre de questions que nous avons à traiter avec Google», a-t-elle justifié dans un entretien au Monde .

Chez Google, la surprise était totale mardi matin. «Nous sommes extrêmement déçus, la ministre Aurélie Fillippetti s’était encore engagée hier soir à venir inaugurer ce lieu», a réagi une porte-parole. «Nous allons continuer à nous engager chaque jour pour contribuer au développement de la culture via les nouvelles technologies», ajoute cette représentante de Google.

L’institut culturel est un projet qui occupe les équipes de Google en France depuis deux ans. Il s’agit d’un nouveau lieu, dans son hôtel particulier parisien, où le géant du Web entend exposer son savoir-faire en matière de promotion de la culture par le biais des nouvelles technologies. Une vingtaine d’ingénieurs, essentiellement à Paris, travaillent à la mise en ligne des œuvres d’environ 400 partenaires. Il s’agit pour la plupart des musées, issus de 34 pays. Plus de six millions de clients sont désormais disponibles.

La Silicon Valley de la culture

L’institut culturel sera réservé aux partenaires culturels de Google. Des événements publics s’y tiendront néanmoins, comme une exposition dédiée aux femmes artistes et ingénieures au début du mois de février. Le lieu pourra aussi accueillir des artistes qui viendront rencontrer des ingénieurs et afin de les aider à mettre en ligne leurs œuvres. Ces artistes en résidence seront sélectionnés dans le cadre du projet «89 plus» par les critiques d’art Simon Castets (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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