Attentats de Boston: sur Twitter, il y avait plus d’informations fausses que d’informations vraies

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En cas de gros événement d’actu imprévu, faites attention à ce que vous lisez sur Twitter! Une étude que viennent de mener des chercheurs de l’IBM Research Labs de Delhi (Inde) sur 7,8 millions des tweets les plus «populaires» postés lors des attentats du marathon de Boston conclut que 29% des messages contenaient des informations fausses ou du spam, comme par exemple un message affirmant qu’un petit garçon de huit ans qui courait en mémoire des victimes de la tuerie de Sandy Hook était mort. 50% des messages consistaient en des opinions et commentaires et 20% contenaient des informations factuelles vérifiées.

Les auteurs expliquent qu’ils ont constaté «qu’un grand nombre d’utilisateurs avec une e-réputation élevée et des comptes vérifiés étaient responsables de la dissémination de contenus faux» et aussi que «de nombreux comptes malveillants ont été créés durant l’évènement»: ils en ont identifié plus de 6.000.

«Voilà pour ce qui est de vous informer sur Twitter pendant une crise. […] Le rapport signal-bruit de Twitter, qui peut déjà être bas un jour normal, est encore plus bas dans ces moments-là», conclut le Daily Dot.

Après les attentats de Boston, nous avions d’ailleurs publié quelques conseils à suivre sur Twitter pour les journalistes en cas de breaking news d’ampleur:

«Le travail consistant à glaner des informations et à les diffuser est devenu encore plus périlleux avec l’arrivée de Twitter. Si comme l’a un jour dit un journaliste respecté, le journalisme, c’est le premier jet de l’histoire, alors Twitter est le premier jet du journalisme. Lors d’événements cauchemardesques, […] le célèbre service de microblogging est à la fois la cause de et la solution à bien des problèmes journalistiques. »

Le site GigaOM pointe néanmoins que le rapport signal/bruit de «tous les médias est plus bas durant une crise comme les attentats de Boston». Il nous invite donc à «être sceptique envers tout, pas (…) Lire la suite sur Slate.fr

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